En effet, la commission mixte d’extension, réunie ce lundi à Marcoussis, a refusé d’étendre aux compétitions françaises la sanction prononcée par la commission de discipline de l'EPCR. La raison ? L’instance a relevé des erreurs d’appréciation dans la prise de cette décision. Et pour cause, le talonneur du Stade Français avait été suspendu alors qu'aucune image ne le montrait en train de s'en prendre à la zone des yeux de la « victime », Marcos Ayerza. Il avait tout simplement été « présumé coupable ».
Un cas qui pourrait bien faire jurisprudence, puisqu'il s'agit de la première fois que la commission d'extension mixte (composée de deux membres de la FFR, trois de la LNR et présidée par Jean-Pierre Karaquillo, NDLR) déjuge une décision prise par la commission de discipline de la Coupe d'Europe.
On a plaidé l’absence de preuve, d’images. Dans le droit français, il faut des preuves pour condamner. On a plaidé le fait que dans le droit français, la décision n’aurait pas été valable. C’est une première pour une commission d’extension. Laurent peut jouer dès ce weekend. (Pierre Arnald, directeur général du Stade Français, sur l'Équipe.fr) »
Quoiqu'il en soit, Sempéré restera suspendu pour le 1/4 de finale de Champions Cup qui opposera le Stade Français à... Leicester, le 10 avril prochain à Welford Road. Des retrouvailles qui s'annoncent bien chaleureuses.
