Le Castres Olympique condamné par les Prud'hommes dans son conflit avec Clément Marienval

212 712 euros, c'est la somme que va devoir payer le Castres Olympique à Clément Marienval en tant que dommages et intérêts. Le tribunal des Prud'hommes a rendu son verdict, comme le rapporte très bien Avosports. A l'origine du conflit, un pré-contrat signé par le joueur en février 2011, avant que le club ne le dénonce au mois de mai de la même année. Or, les Prud'hommes ont donné raison au joueur - au RC Toulon au moment des faits - pour qui cette promesse d'embauche valait un contrat de travail :

La convention conclue le 1er février 2011 prévoyant le temps de travail et le salaire du joueur constituait une promesse d’embauche valant contrat de travail. [...] La Cour retient si l'homologation du contrat par la LNR n'est pas intervenue, c'est du fait que le CASTRES OLYMPIQUE n'a pas donné suite au contrat signé le 1er février 2011 en n'établissant pas, pendant la période des mutations, le contrat type. Il en résulte, selon la Cour, que le contrat de travail devait recevoir application et que le CASTRES OLYMPIQUE ne pouvait le rompre unilatéralement, même s'il n'avait pas encore reçu exécution.

La situation est généralement inversée avec des joueurs qu'on a plutôt l'habitude de voir changer d'avis en cassant les pré-contrats. Le club gardant ou accueillant le dit-joueur doit alors payer une indemnité au club "floué".

À noter que si Clément Marienval (30 ans) est ensuite passé par Brive, La Rochelle et le Biarritz Olympique, le 3/4 polyvalent a malheureusement dû mettre un terme à sa carrière à cause d'une blessure au poignet. Il n'a jamais porté le maillot du club basque la saison dernière.