Le communiqué soulève plusieurs autres points :
o Avec potentiellement cette saison trois descentes en élite 2, tous les matchs seront décisifs et les huit rencontres de phase préliminaires revêtiront un enjeu particulièrement crucial, donc peu propice à la rotation des effectifs et ainsi à la formation par la compétition. o Cette phase préliminaire fondamentale se disputera sur 2 mois et 1/2 entre septembre et décembre (le mois de novembre est neutralisé pour la Tournée d’Automne de l’Equipe de France). Ainsi, au soir du dimanche 22 décembre, la saison sportive 2013/2014 aura déjà donné son verdict pour deux clubs.
o Pour confirmer l’absence de cohérence, les 1/4 finales (aller/retour) se joueront au milieu du tournoi des 6 nations les 16/02 et 2/03. Autrement dit, sans que les clubs puissent s’entraîner et se préparer avec leurs meilleures joueuses retenues en équipe de France. En outre, pour celles-ci enchaîneront 7 week-end consécutifs de compétitions pour autant de déplacements certains longs de plusieurs milliers de kilomètres.
o Pour couronner le tout, il faudra encore que les clubs patientent 5 semaines avant de poursuivre le championnat par des matchs de classement ou des 1⁄2 finales programmés au mois d’avril
A moyen terme, cette refonte du rugby féminin pourrait créer des dommages financiers et contraindre les clubs à diminuer leur encadrement et donc appauvrir la formation des joueuses. Une réunion de travail avec George Duzan, vice-président en charge du rugby amateur et Pierre Camou, président de la FFR est souhaitée. Une démarche toujours infructueuse à ce jour. La Fédé, elle, souhaite arrêter le championnat plus tôt pour développer le Seven en vue des Jeux Olympiques de Rio.