Des nations comme l’Angleterre, dont les éléments n’ont pas le droit de jouer en club 13 jours avant les rencontres internationales « En France, la finale du Top 14 aura lieu 7 jours avant le début de la tournée » constate PSA. Durant la (trop) courte semaine des Bleus, ceux-ci ont donc dû se focaliser sur certaines choses au détriment d’autres. « Les bases défensives, l’organisation collective, le replacement sur la largeur » sont autant de points que l’équipe de France n’a pas assez abordé, avoue Patrice Lagisquet à l’Equipe. Pour être plus serein dans la préparation, le staff espère également que la mise à disposition des internationaux sera revue à la hausse (88 jours pour les Français contre 146 en Nouvelle-Zélande) lors de la renégociation de la convention entre la LNR et la FFR.
Autre point à revoir, le nombre de joueurs sélectionnables pour une meilleure efficacité de la préparation. « Les autres nations, elles, travaillent à 30 ou 32 joueurs jusqu'au mercredi soir » a avancé Saint-André. Yannick de prendre en exemple « une séance légère de 35 minutes » avec les gros avant France-Ecosse pour en partie préserver les organismes alors que son homologue écossais lui a confié avoir « pu travailler deux fois avec vingt avants et consacrer 1 heure 45 à cet exercice ». Les Français ont, eux, fait appel aux -20 ou aux espoirs de Massy pour jouer en opposition durant toute la compétition. Bru de déplorer la possibilité de ne pouvoir s’entraîner qu’avec 13 joueurs au maximum voire moins en cas de blessés. Une situation qui « fait rire tout le monde », a lancé le technicien sur le plateau d'Au Contact dimanche soir. Malgré tout, certains joueurs comme Vincent Clerc, gardent espoir.
