« Je ferai tout pour eux. Ils ont été tellement bons avec moi. Je ne regrette rien ». L’international avance néanmoins, via son manager, que la franchise autralienne lui doit de l’argent. Affirmation que nie en bloc Jim Carmichael, directeur général des Reds: « Par trois fois, je lui ai signifié légalement que nous ne lui devions rien du tout. Je ne sais pas combien de fois je vais devoir le faire. Peu importe ce qu’avance son manager et lui, s'il veut avoir la guerre, il l'aura. » Il se pourrait en effet que l’affaire se règle au tribunal. Décidément, Ioane n’est pas à la fête en ce moment après avoir été mis à pied par les Reds suite à de récentes altercations dans un hôtel australien où on lui avait refusé l’entrée. En attendant, ce dernier entend bien jouer jusqu’à la fin de la saison 2013, avant de pourquoi pas partir à l’étranger.
En effet, The Australian précise que de par son contrat, celui-ci ne peut évoluer que sous les couleurs du Queenslands s’il reste en Australie. Les Melbourne Rebels ainsi que la Western Force, chez qui il a joué jusqu’en 2008, pourraient tenter de s’offrir les services de l’ailier si d’aventure il était autorisé à jouer sur le sol australien. Ioane ne se voit néanmoins pas évoluer sous d’autres couleurs que celles des Reds. Carmichael a tenu à mettre les choses au clair sur Foxsports : « Il n’ira nul part à moins que je ne le décide ». Les championnats japonais et français font logiquement partie des destinations probables pour l’ailier. Joueur très physique, on l’imagine très bien évoluer en Top 14.
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