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Les 5 points à retenir du match entre le XV de France et l'Irlande

L'Irlande a remporté le Tournoi des 6 nations en disposant du XV de France dans un match très plaisant. Voilà ce qu'il faut retenir de cette rencontre.

Thibault Perrin 15/03/2014 à 19h35
Les 5 points à retenir du match entre le XV de France et l’Irlande.
Les 5 points à retenir du match entre le XV de France et l’Irlande.
France - Irlande (20-22) du 15/03/2014

Notez les joueurs du match

Mathieu Bastareaud répond aux critiques

S'il n'a pas marqué durant ce match, le centre du RCT a été omniprésent. Critiqué lors du début du Tournoi, on avait entrevu de belles choses contre l'Écosse. Contre l'Irlande, Mathieu Bastareaud a été le joueur français à couvrir le plus de distance (87m). C'est aussi le joueur qui a le plus battu de défenseurs (6). En se proposant et en apportant le danger, il a constamment fait avancer son équipe lors de ses 15 prises de balle. Qui dit grosse activité dit également du déchet avec quatre turnovers. Un aspect de son jeu qu'il va devoir encore travailler. Sa grosse activité vient aussi du fait que le XV de France a cette fois-ci disposé du ballon.

Des occasions manquées

Si beaucoup se souviendront de cette passe jugée en-avant de Pascal Papé pour Damien Chouly à quelques secondes de la fin de la rencontre ou bien de cette pénalité ratée par Jean-Marc Doussain, le match ne s'est pas joué qu'à cela. On retiendra ses ballons tombés au sol sur des percées de Bastareaud ou de Dulin, ce manque de concentration de Picamoles et ces erreurs autour des rucks. Mais aussi ces moments où il aurait fallu renverser le jeu pour un Rémi Tales qui appelait désespérément le cuir en première mi-temps. Contrairement au match face à l'Écosse, les Tricolores ont eu des ballons à jouer, mais ont manqué de contrôle.

L'Irlande a exploité les erreurs françaises

Il n'aura fallu que peu d'occasions aux Irlandais pour faire la différence dans ce match. Après une bonne entame des Bleus, une fois n'est pas coutume, les hommes de Joe Schmidt ont profité des errances défensives adverses pour prendre le score par Andrew Trimble (20e) puis Jonathan Sexton (25e). Au retour des vestiaires, c'est une nouvelle fois l'ouvreur du Racing-Metro qui trouvé la faille dans une défense française non replacée suite à une contre-attaque parfaitement orchestrée par Trimble et O'Driscoll.

Le XV de France, le temps de regrets

À voir la prestation du XV de France ce samedi face à l'Irlande, il est normal de nourrir quelques regrets. Et il y a fort à parier que les joueurs et le staff tricolore en auront certainement. Remontés, motivés et agressifs, les Bleus ont fait leur meilleur match du Tournoi et il est cruel que celui-ci se termine sur une défaite alors que l'on a seulement entrevu le potentiel de cette équipe, notamment sur le magnifique essai de Brice Dulin. Le temps d'un match, ils se sont approchés de ce qui fait la force de l'Irlande à l'heure actuelle : une équipe soudée et expérimentée qui maîtrise son jeu. Les Français ont été plus joueurs mais cela n'a pas suffi. Une prestation sur laquelle le XV de France, qui termine finalement 4e du Tournoi, devra s'appuyer en vue des prochaines échéances internationales.

Une sortie royale pour Brian O'Driscoll

Révélé aux yeux du monde ovale aux débuts des années 2000 sur la pelouse du Stade de France avec un triplé contre le XV de France, le centre irlandais a bouclé la boucle en s'imposant avec l'Irlande à Paris pour la deuxième fois seulement en 42 ans. BOD n'a pas brillé autant que les supporters l'auraient souhaité face à une paire de centres français dominatrice, mais l'essentiel n'est pas là. À 35 ans et avec 141 sélections au compteur, Brian O'Driscoll a mis un terme à sa carrière internationale. Pour l'Irlande c'est un titre mérité qui vient récompenser un Tournoi (presque) parfait.

Basta Rocket
Basta Rocket
Pour renchérir sur le post de Bébert, la tournée de novembre est le seul fait d'armes de Saint-André qui a permis à la France d'être tête de série pour la coupe du monde 2015. A part cela, c'est le néant total avec même des premières pas très glorieuses pour le XV du coq: une dernière place en Tournoi à 6 et une mélée tricolore qui en a bavé contre des packs historiquement moins bons que le nôtre.
rugbylee40
rugbylee40
5 points positifs de ce tournoi 2014: - 1er match, on empêche les anglais de faire le grand chelem. - dernier match, on empêche les anglais de gagner le tournoi. - on fini mieux que l'an dernier donc y a du progrès (même s'il faut bosser encore un peu les passes à droite de Papé le maçon, le replacement défensif, la mêlée, les transmissions,... enfin, quelques petits détails ;) - on offre un super départ en fanfare à BOD. - et il se souviendra longtemps, avec D'Arcy et Sexton, du maillot de Bastareaud
Bébert la Godasse
Bébert la Godasse
Ce que je retiendrais de ce dernier match de l'EdF : Enfin de l'envie de jouer, de la hargne, du combat...Un peu comme en finale de la RWC 2011. Mais comme pour cette finale (presque) perdue, pas grand chose à se mettre sous la dent sur le plan du jeu. Cette fois ci, le plan de jeu a été "On lance Bastareaud" et puis c'est tout. Alors, certes, cette fois ci, on a joué avec de la profondeur, Basta a pu arriver lancé et faire un peu de dégâts dans la défense. Mais juste un tout petit peu. Car comme le souligne l'article, trop de déchets dans son jeu (25 % de ballons perdus sur les phases où il est sollicité, c'est beaucoup trop à ce niveau. Et puis, à part l'option "On lance Bastareaud", ou sa variante "On lance Picamoles" le jeu de l'EdF a paru stéréotypé, sans imagination. Et en plus, trop souvent, une fois lancées les deux bombes susmentionnées, personne au soutien, un ballon enterré, et tout est à refaire. Depuis 4 ans, la France a livré deux matches de haut niveau sur le plan du fighting spirit, mais sans proposer vraiment de beau jeu (adieu le french flair). Le fighting spirit, c'était la principale arme des Irlandais dans les années 1970-1980. A l'époque où ils collectionnaient les dernières places dans le tournoi. Et encore, le fighting spirit, ils l'avaient à chaque match, pas une fois sur 5 ou 6, par réaction d'orgueil lorsque les critiques sont tombées trop drues. Allez, soyons honnêtes, en relisant mon post, je me rappelle de deux beaux matches sur le plan du jeu pour l'EdF, contre une équipe d'Autralie B et contre l'Argentine en novembre 2012. C'est la preuve qu'ils peuvent le faire !
Basta Rocket
Basta Rocket
Les cinq points à retenir du Tournoi 2014 pour l'équipe de France: - Plus les joueurs passent du temps à Marcoussis et moins il y a d'automatismes entre eux (passes ratées, ballons tombés) - Les nouveaux joueurs appelés dans les trente sont retournés chez eux sans avoir jouer (Palis, Bruni) ou très peu (Bonneval) alors qu'ils méritaient d'être testés vu le niveau de leurs collègues - Le staff nous a révélé que la nation manquait de flanker (Vahamina en 7, Picamoles en 6) alors que l'on pensait tous qu'à ces postes là on avait l'embarras du choix - Peut-on se raisonnablement se passer d'un botteur fiable dans les rencontres de haut niveau? Que serait les britanniques sans Sexton, Farell et Halfpenny? - Troisième tournoi avec Saint-André aux commandes et troisième fois où la France termine dans la 2ème partie du classement en compagnie des écossais et des italiens! Je suggère à l'IRB de Lapasset d'intégrer au tournoi A, la Géorgie, la Russie et la Roumanie pour permettre à la France de retrouver le haut du classement. Mais cela est impossible car les nouveaux doublons mettraient de l'urticaire à Guytou.
boubou1503
boubou1503
Sha1966 c'est vrai ca personne pour exploiter le spercées de BASTA
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