2 divisions d’écart entre les deux lignes arrières
L’écart est abyssal. Plus rapides, plus forts, plus techniques, les arrières néo-zélandais ont réalisé un grand match pour venir à bout des jeunes français dépassés. Pas mal de ballons intéressants pour Lucas Méret à l’ouverture mais les Bleus n’ont pas franchi une seule fois face à une défense si bien organisé.
Les bleuets ont pris une leçon de rugby. Pas le même monde.
— Japon Rugby / 日本ラグビー (@Japonrugbynet) 15 Juin 2015 Watching France Vs All Blacks in the #WorldRugbyU20s. Are there any variants of the All Blacks that aren't awesome?
— Kevin Heath (@kevinheath) 15 Juin 2015 Une conquête intéressante mais pas suffisante
La mêlée et la touche ont fait un peu mieux que jeu égal. Mais c’est tellement peu quand on voit comment les arrières néo-zélandais ont écrasé la concurrence. Les Français ont marqué un essai très tôt dans la partie après une touche très bien orchestrée à 10m de la ligne adverse. Les coéquipiers du talonneur Marchand menaient 7 à 3 pendant quelques petites minutes avant de voir passer la fusée Tevita Li.
L’art de la contre-attaque
Peu de ballons intéressants en premier temps de jeu pour le demi d’ouverture des All Blacks aujourd’hui. C’est donc dans le domaine de la contre attaque que les Néo-Zélandais ont fait parlé les fameux skills qui impressionnent la planète ovale. Et au premier rang des spectateurs, les petits français qui ne pouvaient que constater les dégâts.
Tevita Li et Ioane ces menaces permanentes
Tevita Li… c’est définitivement la rock star de ce mondial. Il avait déjà fait forte impression l’an dernier, et bien il écrase un peu plus la concurrence en 2015. 3 essais au compteur aujourd’hui pour amener son compteur à 6 banderilles depuis le début du mondial. Il va vite, il est puissant, agile… bref n’en jetez plus. PHÉNOMÈNE. On ne parle que des arrières mais le n°8 des Blacks, Akira Ioane, a montré également de très belles choses tant dans le combat que dans le jeu déployé. Sans nul doute un futur grand aussi.
Qu’est ce qui cloche ?
On était confiant sur le sol français ! Une solide victoire contre les Anglais en match de poule et puis patatra. Dépassés dans tous les secteurs, ou presque, il est impressionnant de voir la différence de densité physique et de qualité technique entre les deux équipes. On va entendre le rituel “Oui mais ces jeunes ne jouent pas au plus haut niveau…”, on a quand même l’impression que les jeunes de l’hémisphère nord n’apprennent pas le même rugby.