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14 032, c'est en moyenne le nombre de spectateurs qui ont assisté à des matchs du Top 14 lors de la saison 2010-2011. Depuis, la barre des 14 000 n'a plus été dépassée. Lors du précédent exercice, les fans amassés dans les stades de la première division n'ont été "que" 13 487*. Le constat fait par le Late Rugby Club est simple, les affluences plafonnent depuis 2010-2011. Pourquoi cette date ? Et bien parce qu'avant cette saison, le nombre moyen de supporters n'avait cessé d'augmenter. Une augmentation qui coïncide notamment avec la réduction du nombre d'équipes.
En 1999, et alors qu'on jouait encore à 21, il n'y avait que 3 932 spectateurs en moyenne. Après le passage au Top 16 en 2001-2002, ce chiffre a presque doublé (6 233). En 2005-2006, on passe à quatorze formations et on gagne 3 000 supporters en moyenne dans les stades (9,795). Les saisons suivantes, l'augmentation a été plus mesurée avec une augmentation moyenne de 877 spectateurs par an.
En parallèle, le taux de remplissage depuis la saison 2010-2011 a connu lui aussi des hauts et des bas. De 82 % cette année-là, il a baissé avant de monter à 83 % en 2014-2015 puis de redescendre à 73 % l'an passé. Pourtant, des formations comme La Rochelle ou Clermont affichent complet presque à tous les matchs. Face à Lyon la semaine dernière, Marcel Deflandre était à guichet fermé pour la 37e fois de rang ! Mais pour des taux de remplissage à 100 % comme pour le Stade Rochelais, des clubs comme Lyon (42 %), le Stade Français (54 %) et Agen (56 %) ont peiné à remplir leur enceinte l'an dernier.
*Source : surlatouche.fr