Samedi 22 décembre au stade des Alpes, Grenoble s'est imposé d'un petit point sur Montpellier, les éloignant légèrement de la zone rouge. Durant tout le match, l'engagement a été de la partie avec notamment Jacques Du Plessis repositionné au poste de numéro 8. Malgré le magnifique essai de Raymond Rhule sur une passe au pied, c'est un autre geste qui est venu ternir la partie dès les premières minutes.
« protégeons les joueurs, ça suffit les drames ». Setephano sur Piennar. Déblayage inutile sur un joueur déjà au sol, coup d’épaule dangereux, avec perte d’appuis, commotion pour l’adversaire. Pas de sanction ???? pic.twitter.com/VTme3pETAQ
— Wilfried Templier (@WilTemplier) 22 décembre 2018
À la 4ème minute, Ruan Pienaar doit sortir pour une commotion subie sur un déblayage illicite du troisième ligne aile grenoblois, Steven Setephano. Ce dernier s'est fendu d'une charge à l'épaule heurtant la tête du demi de mêlée montpelliérain. Pas exclu par l'arbitre de la rencontre, Thomas Charabas, il a cependant été cité par le commissaire désigné pour cette rencontre. Il comparaîtra devant la commission de discipline le jeudi 3 janvier 2019.
En attendant, il n'est pas suspendu pour la prochaine journée de Boxing Days. Le caractère volontaire du geste de Setephano reste à prouver, mais la conséquence est claire : Ruan Pienaar sort sur commotion cérébrale. Nous ne ferons aucune blague sur le "Setephano Show", mais nous avons contacté Thomas Charabas au sujet de cette action.
Il y a bien faute sur l'action. Je ne l'ai pas perçue à vitesse réelle et je n'ai pas vu le ralenti dans le stade. L'arbitre vidéo de ne m'a pas alerté sur la dangerosité du geste. Il y a au moins pénalité, et on peut monter au carton jaune avec la force et l'intensité du déblayage. En aucun cas, nous devons monter au carton rouge car la tête de Ruan Pienaar n'est pas touchée.
Les joueurs soutiens doivent arriver par leur camp et rester debout. Ils doivent maîtriser le poids du corps au moment de contester ou protéger le ballon. Les arbitres tolèrent l'ancrage sur le joueur au sol à condition que les épaules du joueur soutien soient au-dessus de la ligne des hanches.
Durant cette 12e journée de Top 14, d'autres joueurs ont été convoqués devant la commission de discipline de la LNR : Judicaël Cancoriet (plaquage dangereux sur Maxime Mermoz), Mahamadou Diaby (plaquage dangereux sur Yannick Caballero et carton rouge à la 28e), Jody Jenneker (coup de poing à la 50e minute face à l'UBB). De plus en plus de gestes de ce type viennent ternir les rucks, à l'image de cette charge en Premiership entre les Sale Sharks et Bristol.
Ces deblayages à la con c'est vraiment le cancer du rugby. Traditionnellement c'était pour chatier le joueur qui osait aller gratter. Avec des boeufs de 120kg lancés c'est plus possible. Les os ne sont pas plus solide qu'il y a 30 ans. Faut sanctionner après le match la video https://t.co/D5xPBHv2ST
— Harry Crotter (@magicfail) 24 décembre 2018