Le Journal du Centre se fait l'écho d'une étude qui pourrait déboucher sur l'interdiction de l’alcool dans les buvettes des associations. Selon la Fédération nationale des comités et organisateurs de festivités, le gouvernement étudierait cette possibilité en amont d'un projet de loi. Bien évidemment, pour les clubs ce serait une véritable perte de revenus. Dans les faits, et selon l’article L 3335-4 du code de la santé publique, une association ne peut pas vendre ou distribuer des boissons alcoolisées dans une enceinte sportive que ce soit un stade ou un gymnase par exemple.
Or, il existe des dérogations pour proposer pendant 48 heures seulement des boissons du groupe 3 (voir plus bas). Ainsi, en faisant une demande au maire trois mois avant la date prévue de la manifestation, les associations sportives agréées peuvent proposer de l'alcool, dans la limite de 10 autorisations par an. Reste que cette limite n'est pas respectée par tous et non surveillée. "Si ça devenait vraiment interdit et surveillé, ce serait un manque à gagner. C’est clair !", lance Christophe Bolle, président de l’AS Saint-Benin, via le JDC. Outre l'impact sur les finances, l'interdiction de la vente de bière pourrait aussi avoir une incidence sur les entrées. Un double coup dur pour les clubs amateurs.
En février 2019, des députés avaient cependant fait remarquer que l'alcool était à la vente dans les loges via "des autorisations liées à la restauration", expliquait Le Parisien. Aussi avaient-ils déposé une "proposition de loi portant autorisation permanente de la vente de boissons dans les stades". Ici, ça ne concernait cependant que les clubs professionnels.