"Il ne faut pas que je l'accepte. Si je l'accepte, je suis mort. Je me dis qu'il faut que je sois fort. Pour moi et pour les autres... Surtout pour moi. J'ai besoin d'être fort." D'emblée, celui sur lequel Mourad Boudjellal lorgne depuis plusieurs saisons montre son courage. Du courage, il en faut pour rebondir lorsqu'on t'annonce cette maladie "comme si t'étais enrhumé". La découverte de cette dernière ? Après la saison 2011/2012 synonyme de montée pour Mont-de-Marsan. "Je me disais, "il y a un truc pas normal que je ne contrôle pas à l'intérieur de moi". Quid de son avenir ? Le bilan japonais de Dal Maso - qui n'a pas révélé à Eddie Jones ses symptômes - parle pour lui : il peut continuer d'entraîner à haut niveau : "Cela n'altère pas les compétences, cela provoque juste un peu de fatigue". Son traitement est quotidien, trois fois par jour, "mais je me suis tout le temps aperçu qu'une bonne sieste cela ne fait de mal à personne."
Une maladie pas due au hasard ?
Si Dal Maso se confie à La Dépêche, c'est aussi pour mettre en garde. Faire passer un message.
Je ne sais pas exactement comment cela est arrivé, si ce sont les coups ou les protéines qui sont dans le corps ? Il y a 5 % de génétique mais après il y a plein de choses qui font que tu peux attraper cela. Il peut y avoir des coups, mais pas que les coups. Aujourd'hui j'ai très peur des commotions cérébrales.
Et l'ancien Montois de rappeler deux gros chocs subis dans sa carrière. Pour rappel, Parkinson est une maladie neurologique dégénérative qui affecte le système nerveux. Mais Parkinson ou pas, on espère très vite voir Marc de retour sur les terrains !