Pour situer le contexte, les EP Kings connaissent des déboires financiers depuis plusieurs mois. Certains joueurs reprochent notamment à la direction des salaires non-payés. Le syndicat des joueurs sud-africains (SARPA) a d'ailleurs posé un ultimatum et exige que la situation soit réglée sous 10 jours, sans quoi une grève sera entamée. Une situation plutôt inquiétante sachant que les Kings doivent intégrer le Super Rugby en 2016, sous le nom des Southern Kings.
Une information reprise par le journal The Herald, où Boudjellal est décrit par le journaliste George Byron comme un « multimillionnaire », qui aurait donc proposé proposé de venir à la rescousse du club. C'est du moins ce qu'affirme le président des Kings, Cheeky Watson. Un proposition qui ne devrait pas aboutir en raison des demandes extravagantes du président toulonnais :
« Mourad Boudjellal voulait renommer l'équipe les Mandela Kings en vue du Super Rugby 2016. Il souhaitait également passer un accord avec la fédération sud-africaine pour que les Springboks disputent deux Tests, un au Mandela Bay Stadium à Port Elizabeth, et un deuxième à Toulon. Ce n'est pas possible d'avoir deux tests ! J'ai déjà dû supplier pour en avoir un ! (L'Afrique du sud affrontera l'Irlande au Nelson Mandela Bay Stadium le 25 juin 2016, NDLR). De plus, il voulait que la SARU efface toutes les dettes du club, et que l'intégralité des droits télés lui soient directement reversés. De la folie complète. »
Bref, si l'on peut douter du sérieux des propos de Cheeky Watson, qui tente peut-être là de faire une bonne vieille diversion, Mourad Boudjellal ne devrait pas être le propriétaire d'une franchise sud-africaine la saison prochaine. Les mauvaises langues diront que de toute façon, on parle déjà suffisamment l'afrikaans dans le vestiaire du RCT.