Ce que changent (vraiment) les nouvelles règles
On connaît la musique : World Rugby a resserré la vis sur la charge des internationaux, et forcément, ça fait réagir en Top 14. À Toulon, Pierre Mignoni valide l’esprit… mais pose ses limites. Et il le dit sans détours :
Je suis à 100% pour protection des joueurs. On manage déjà au mieux, mais des fois, tu n’as pas trop le choix (que de les faire jouer beaucoup). Avec les blessures ou autre, Il y a tellement d’impondérables dans une saison... Et puis on n'a pas besoin de ça, je sais très bien qu'au-délà d'un certain temps de jeu, les joueurs sont moins performants. - pour RMC Sports
Concrètement, World Rugby fixe un plafond à 30 matchs/saison, impose 5 semaines de pause minimum à l’intersaison, des périodes de repos à l'issue des fenêtres internationales et surtout 12 semaines sans contact sur l’année.
Le tout à partir de 2026, en lien avec le lancement du Nations Championship qui remplacera les habituelles tournées. Un pas majeur pour la santé des joueurs… et un casse-tête annoncé pour les staffs.
Mignoni monte au créneau
Mignoni n’est pas hors de lui : en Top 14, dépasser 30 feuilles, c’est devenu rare. Mais si ça arrive au pire moment ? Doit-on priver un taulier d’une demie à Bordeaux ou pire, d’une finale au Stade de France pour respecter la jauge ? Impossible à concevoir.
C’est là que l’encadrement interroge plus qu’il ne rassure côté RCT. "Maintenant, personne ne va me dire qui va jouer dans mon équipe", affirme le pur sang varois.
Car la saison, ce n’est pas Football Manager. Entre les imprévus et les joueurs qui enchaînent les fins de match seulement, la gestion fine des minutes devient un art à part entière. D'autant que tous les effectifs ne sont pas ceux du Stade Toulousain…
Bref, sur le papier, tout le monde est d'accord avec le cadre posé et son but. Mais à condition de ne pa lier les mains des coachs non plus...
