Le MHR sera-t-il un jour sanctionné pour ne pas avoir respecté le salary cap ? Epinglé pour des irrégularités à l'issue de la saison 2016-2017 mais finalement blanchi, le club de Montpellier est de nouveau dans l'oeil du cyclone. Cette fois, la saison 2018-2019 est en cause, avec les rémunérations de trois joueurs : Johan Goosen, Aaron Cruden et Louis Picamoles.
Top 14 - Le MHR bientôt épinglé par les instances ? Le cas Goosen démasquéSi RMC avait déjà évoqué le cas Goosen, le journal L'Equipe apporte de nouvelles révélations. En rejoignant Montpellier, le Bok aurait accepté une forte baisse de salaire par rapport à ce qu’il touchait sous le maillot du Racing : 15 000€ mensuels, contre 46 000 dans le 92 ! Or, l'ancien agent du joueur explique au journal que la proposition du MHR était plutôt de 700 000€ annuels. Soit environ 58 000€ mensuels...
Si le cas Cruden concerne de faibles indemnités de départ compensées par un gros contrat de joker Coupe du monde (pas compris dans le salary cap), la donne est différente pour Louis Picamoles. Il faut remonter à 2017, et au retour du n°8 dans l'Hexagone. A l'époque, la FFR souhaite mettre en place des contrats fédéraux, et Bernard Laporte aurait proposé à Montpellier de payer la moitié du salaire du joueur. Ce qui aurait permis au club de proposer un meilleur contrat par rapport à celui touché à Northampton.
Problème : les contrats fédéraux tombent à l'eau. Et plutôt que de toucher environ 800 000€ par saison, Picamoles n'en aurait touché que la moitié. Pour compenser, l'international tricolore aurait donc touché une prime, et signé une rupture conventionnelle lui permettant de récupérer l’argent manquant à son contrat de joueur. Solution habile, puisqu'elle permet de contourner le salary-cap. Mais l'information a été démentie par les proches des joueurs.
Et le Salary Cap Manager, qui enquête sur le MHR, va devoir trouver des preuves.
Retrouvez l'enquête de L'Equipe en détails ici.
