Un match qu'aurait sans doute aimé jouer le centre catalan pour l'aider à remonter en Top 14 avant de lui dire adieu. Mais il n'en aurait pas reçu l'autorisation de la part de son club. La faute à une clause inscrite dans son contrat comme le rapporte L'Indépendant. Une "clause somme toute classique : à quinze match disputés dans la saison, ledit contrat était automatiquement et tacitement reconduit pour une année supplémentaire". Or, Marty, pourtant blessé une partie de la saison, avait déjà 13 feuilles de match à son actif à trois journées de la fin du championnat.
Pour le centre âgé de 33 ans, il était hors de question de prolonger une année de plus. Il avait d'ailleurs "donné sa parole" autour d'une poignée de main symbolique. "Le rugby, je le vois encore comme une histoire d'hommes. Je me raccroche beaucoup à ça." Mais les dirigeants de Perpignan auraient préféré respecter le règlement à la lettre et ordonné aux coachs de ne pas le retenir pour le voyage à Aurillac ni de celui dans les Landes. Une attitude que ses coéquipiers ont eu du mal à comprendre. Ne restait alors que la réception à Aimé-Giral du relégable Aix-en-Provence le 13 mai dernier pour lui offrir une belle sortie après 14 années de bons et loyaux services. Heureusement, la victoire a été au rendez-vous (31-17) mais il aurait sans doute aimé aller jusqu'au bout pour son club de cœur.
L'article de L'Indépendant :
David Marty privé de match par l'USAP pour ne pas activer une clause de renouvellement ? #lindependant pic.twitter.com/NAqGtaahse
— Marc (@albinlilas) 24 mai 2016