Deux clubs en difficultés financières
Dans quelle division repartir ? Fédérale, Pro D2 ? Dans tous les cas, la DNACG aura son mot à dire. Serge Blanco affirme disposer de 9 à 10 millions d’euros et d'un partenaire principal pour le BO la saison prochaine. Ce qui ne serait pas le cas du voisin. Mérin doit pour sa part trouver un million d’euros d’ici quelques jours, avant de se retirer de la présidence pour être remplacé par Françis Salagoïty selon les dernières rumeurs. Le dirigeant bayonnais restera tout de même actionnaire du club « c’est mon club et je l’ai toujours défendu, même si certaines personnes n’ont pas compris le processus de rapprochement ». La ville, dont le maire Jean-René Etchegaray s’est ouvertement prononcé contre la fusion, devrait apporter 50% de cette somme.
VIDEO. Pro D2. Bayonne mobilisé contre l'union basque, son maire pose ses conditions Blanco explique dans les colonnes du Midi-Olympique que ce projet n’a jamais été là pour sauver le BO. « Pour que le rugby basque existe, il nous semble raisonnable de se rapprocher. » Les deux hommes sont du même avis « Sur ce tout petit territoire, il est impossible d’avoir deux structures professionnelles. » conclu Mérin. Les pertes de l'Aviron Bayonnais depuis 2011 s'élèvent à 7,1 millions d'euros. Celles du Biarritz Olympique à 7,6 millions d'euros.
Que les amateurs réfléchissent bien.
M M a été juste maladroit.
L'union des clubs est le seul avenir possible pour l'Aviron et le BO
— Alain Afflelou (@alainafflelou) 26 Juin 2015
Et la fusion alors, on s’y met ?
Blanco n’est pas serein alors que le projet n'est pas mort mais à l'arrêt. Selon ses dires, l’association de l’Aviron Bayonnais va voter contre le projet : « rien ne me semble présager le contraire, surtout pas l’irrespect total qui prédomine actuellement, la manière avec laquelle les dirigeants et anciens joueurs sont chahutés. » Pourtant, c’était le bon moment de rapprocher les deux clubs: « l’ensemble du monde économique, les actionnaires des deux clubs aussi, n’y étaient pas opposés. » Un sentiment d’amertume pour Serge Blanco, dont la démission est actée, qui restera toujours actionnaire du BOPB, son club de toujours. « C’est acté de longue date et là c’est le moment. On a parlé de Nicolas Brusque pour la suite mais il appartient au comité directeur de se prononcer », rapporte Sud-Ouest. La suite, au prochain épisode après le scrutin des membres des deux associations, fin juin.
Pro D2. Quel avenir pour les clubs basques après l'échec de l'union ?