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Pro D2. Plusieurs cadres de l'Aviron bayonnais et de Biarritz sont prêts à jouer dans l'équipe basque

Plus d'une douzaine de joueurs de l'Aviron bayonnais auraient donné leur accord jouer pour l'équipe basque et cohabiter ceux de Biarritz si elle voit le jour..

Thibault Perrin 10/06/2015 à 12h00
Pro D2. Imanol Harinordoquy avec l'équipe basque ?
Pro D2. Imanol Harinordoquy avec l'équipe basque ?
Union © des clubs basques, saison 3, épisode 10. En coulisses, les dirigeants de l’Aviron Bayonnais et du Biarritz Olympique s’activent pour présenter un dossier aussi solide que possible. Selon Sud-Ouest, un budget prévisionnel doit être envoyé à la LNR avant la fin de la semaine. Il serait de l’ordre de 15 millions d’euros d’après les estimations. En parallèle, les deux clubs doivent également préparer des budgets distincts en cas d’échec du rapprochement. Au BO, et malgré des pertes estimées à 1,187 million d’euros, on serait prêts à repartir pour une nouvelle saison en Pro D2 avec 9 millions, et ce, alors que des rumeurs envoyaient les Biarrots en Fédérale. À Bayonne, la tâche serait plus ardue puisque le déficit dépasse les 2 millions. Autant dire que ce projet de rapprochement revêt désormais une importance capitale dans une région qui peine à supporter deux clubs professionnels et leurs ambitions.

Du côté des joueurs, et notamment des Bayonnais, on a compris que celle-ci était inéluctable pour que le rugby basque continue d’exister au plus haut niveau. « Au début, ça m’a fait mal, confie Mathieu Ulgade dans Sud-Ouest. Et j’ai réalisé que c’était le seul moyen de revoir un jour le Pays basque en Top 14. » L’ouvreur polyvalent aurait pu aller voir du côté de Grenoble ou de Brive, mais c’est finalement ce projet qu’il l’a fait rester. Comme lui, une dizaine de joueurs ont donné leur accord pour faire partie de cette équipe basque ou sont en passe de le faire comme Dwayne Haare : Jean-Jo Marmouyet, Grégory Arganèse et plus récemment Santiago Fernandez et Benjamin Macome, après Joe Rokocoko, Jean Monribot, Martin Bustos Moyano, Guillaume Rouet, Aretz Iguiniz. « Rester à deux ou à dix, ce n’est pas pareil. Vivre l’aventure ensemble était une des conditions essentielles de mon engagement », indique ce dernier, également convoité par le FCG.

Si les supporters semblent toujours divisés, les joueurs sont séduits par l’idée de cohabiter pour le bien du rugby basque. Ainsi, l’ancien biarrot Imanol Harinordoquy (35ans), en fin de contrat à Toulouse pourrait revenir au pays pour mener ces pionniers. Ses anciens coéquipiers Lund, Davies, Placines, Burotu, Giresse, Cabarry, Clément et Broster seraient en passe de donner leur accord à l’instar du numéro 9 Maxime Lucu. Autant dire que si elle voit le jour, cette équipe basque va avoir de la gueule. La paiement de l'intégralité des parts d'Alain Afflelou, qui détenait près de 48% du capital de l'Aviron, d'ici à la fin de la semaine devrait permettre conseil de surveillance d'entériner cette union de raison.
Tinoulet
Tinoulet
Bebeigne, cette union est effectivement le seul moyen de permettre au pays basque de retrouver le haut de l'affiche. Personne ne peux être insensible à l'idée de jouer un match de phase finale dans un Anoeta comple et reprenant en cœur hegoak
ced
ced
moi ce qui m'inquiète c'est que si la fusion a lieu ça fera une (très) grosse équipe de plus dans le championnat. du coup ce sera plus dur pour l'Usap de remonter en top XIV, finalement je suis contre cette fusion.
indy
indy
L’enchaînement est aussi logique qu'aussi implacable qu'un Lomu a 5m de la ligne: dette = moins bon effectif = descente = moins de rentrées d'argent = dette Même si cette fusion ne me plait pas trop au niveau de la méthode (voir plus bas) c'est certainement la seule manière de sortir le rugby pro du Pays basque de la spirale vers la fédérale avec une nouvelle entité qui devra quand même être mieux gérée.
Pat33600
Pat33600
Croisons les doigts pour que cela se fasse avec les joueurs énumérés ci-dessus, car ça va faire une sacrée équipe en Pro D2.
Fred98
Fred98
J'ai lu certains commentaires de supporters Basques et je me dis, pourquoi penser que le BO et l'Aviron n'avaient plus aucune chance de revenir en Top14 ou de rester en ProD2 ? Pour cela, il suffisait d'avoir de bons gestionnaires et non des équipes de bras cassés (ou plutôt de poches trouées) à la tête des dits clubs ainsi qu'une réelle transparence sur les finances de ces clubs. Pourquoi serait ce impossible de revenir en élite ou de rester dans le rugby Pro ? En deux ans, le BO puis l'Aviron descendent en ProD2 et ça y est, c'est la catastrophe ! Il faut arrêter de dramatiser tout ça ; comment ont fait le CAB, Oyo, LR, Pau, Agen pour remonter et bien figurer pour les 3 premiers. Que fait le LOU depuis deux ans alors qu'il a pratiquement 50% de budget en plus que ces clubs ? Maintenant, croire que quelques noms de joueurs issus de TOP14 ou ProD2 et un budget de 15 Millions garantit une place dans l'élite, c'est un peu comme jouer au 421. C'est possible, mais l'échec est également envisageable ; le LOU en est l'exemple parfait avec un budget bien supérieur. Pour réussir, il faut aussi une âme à cette équipe, une équipes dirigeante avec des valeurs et des connaissances en terme de gestion des hommes et des finances, un staff à la hauteur mais aussi de la chance (eh oui, avec le resserrement du niveau de l'élite, il en faut !). Enfin, tout comme certains, je trouve cette fusion trop précipitée et surtout, la méthode très douteuse. Certains veulent sauver leurs miches alors qu'ils sont à la base de ces échecs des deux clubs, et ils pensent que la solution est là, toute trouvée....Il est vrai qu'on ne peut empêcher certains de rêver.... Croyez vous que l'USAP, le LOU, Mont de Marsan, Albi ou autres Aurillac n'auront pas envie de monter en TOP14 ? L'argent et la volonté ne font pas tout ! Enfin, bonne chance aux joueurs, personnels et bénévoles des deux clubs qui restent mais également à ceux qui se sont fait rouler dans la farine pendant des semaines et qui, pour certains, vont se retrouver au chômage. Ces méthodes d'entreprises finissent par m'éloigner de plus en plus du rugby d'élite et ce n'est que ma passion qui me pousse à continuer à suivre ce sport.
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