Pro D2. Le RC Narbonne bientôt racheté par un fond d'investissement qatari ?Mais alors, quoi de neuf ? Il semblerait que la reprise coince, la faute à Rocky Elsom. Selon l'Indépendant, l'Australien s'y montre même "hostile" malgré les réunions qui s'enchaînent. Le président du RCNM, Louis Madaule, précise :On a expliqué à Rocky Elsom que l'atterrissage du budget 2015-2016 allait être très compliqué car, en terme de sponsoring, il n'y a aucune organisation qui est mise en place. On va se retrouver très rapidement avec un budget déficitaire qui va imposer soit une augmentation de capital soit une participation de l'actionnaire majoritaire à la recapitalisation du club.
Résultat, des tensions se sont faites sentir lors du conseil de surveillance réuni fin novembre. Elsom refusant d'ouvrir les négociations, la situation n'avance pas. L'ancien joueur du RCT justifie : "Le Qatar n'a rien offert, zéro euro pour un prix d'achat, zéro euro à mettre dans le club et zéro euro à mettre dans Narbonne".
L'ancien président dans le coup
Seulement, pour que le Qatar offre quelque chose, il faut qu'Elsom accepte de parler. Gilbert Ysern, l'ancien président du club de Narbonne, est un proche du dossier. Il confie, toujours à l'Indépendant : "Si Rocky Elsom se montre intéressé, M. Manai fera alors un audit des comptes et une offre. Donc oui, il n'y a pas d'offre concrète mais c'est normal". Un autre ancien président, André Maratuech, est également sorti du silence dans La Dépêche. Ce qui ne fait qu'alimenter les frictions entre Elsom et le clan narbonnais : "Nous avons demandé à Rocky Elsom de restructurer commercialement le club pour assurer des démarches auprès des entreprises. À ce jour, rien n'a été fait et surtout aucune structure commerciale n'est en place." Bref, un véritable sac de nœuds.
En attendant, Elsom se démène pour trouver ses sponsors, comme le prouve ce communiqué du club sur son site officiel, les Audois ayant signé un partenariat avec une entreprise basée à Londres. L'Australien précise : "On dirait que nous allons pouvoir compter sur deux autres sponsors internationaux majeurs pour le long terme avant la fin de l'année, ce qui est un signe que tout notre travail est en train de payer".