Et des difficultés, il y en a eu. Dans la préparation tout d’abord, pas assez longue à son goût et dans surtout la mise en place des systèmes avec des erreurs défensives notamment face à l’Angleterre et à l’Irlande. En attaque, le staff tricolore, comme le grand public, pourra regretter une inefficacité chronique, dont la première mi-temps contre l’Ecosse en a été le parfait exemple : « Le problème du Tournoi, c’est la quantité de surnombres qu’on a bouffé » a confié Bru à l’Equipe. On retiendra d’ailleurs ce deux contre un gâché par Vincent Debaty au Stade de France. Manque de confiance ou d’adhésion, le XV de France a tout de même marqué plus d’essais que l’Angleterre.
Ce n’est pas tant cette statistique qui fait espérer PSA mais bien ceux qui en ont été les auteurs. A commencer par Louis Picamoles, qui « a franchi un nouveau palier » selon le sélectionneur ou encore Wesley Fofana. D’autres ne sont pas en reste comme Guirado, arrivé en fin de compétition, ou encore Bastareaud, Huget et Vahaamahina. « On a pris la décision de mettre beaucoup de jeunes pour être prêts pour 2015. On façonne un groupe qui, je pense, arrivera à maturité avant le mondial. Pour le moment, on prend des coups et on l’accepte. » Un rôle de punching-ball que les Bleus pourraient encore endosser en Nouvelle-Zélande lors d’une tournée qui s’annonce déjà mémorable.
