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Racing 92 - Franck Pourteau : "j'apprends rien qu'en regardant Dan Carter"

Cet été, Franck Pourteau a fait le choix de quitter le Stade Toulousain pour le Racing 92. Une décision réfléchie.

02/09/2016 à 16h30
Premières minutes sous le maillot du Racing pour Franck Pourteau.
Premières minutes sous le maillot du Racing pour Franck Pourteau.

Le 5 août dernier, un jeune joueur du Racing, Franck Pourteau (20 ans, 1m 80, 87 kilos), a vécu un moment particulier. Lors du match amical face au Stade Toulousain, il a non seulement affronté son meilleur ami, le pilier Hugo Pirlet, mais joué ses premières minutes sous le maillot de son nouveau club. Cet été, l'ouvreur a fait le choix de quitter le club le plus titré du rugby français pour le récent champion de France. Un choix réfléchi pour cet international junior : "ma première année Espoir s'est bien passée. On a perdu qu'en finale contre le Racing justement. On avait un bon groupe." Mais des blessures ainsi qu'une mésentente avec l'entraîneur l'ont cependant conduit à partir.

"Je n'ai pas beaucoup joué, mais quand je jouais, j'étais aligné au centre et surtout à l'arrière parce que je suis polyvalent mais pas en 10, qui est mon poste de prédilection". C'est donc sur le club francilien où évolue la légende Dan Carter que s'est porté son attention. Les Ciel et Blanc, à la recherche d'un numéro 10, avaient déjà un œil sur lui. "Au moment où mon agent les a contactés, ils m'ont envoyé un mail. Tout s'est fait en même temps et rapidement. Je suis monté voir les infrastructures, rencontrer le staff et j'ai signé. Je voulais changer d'air."

Il estime que c'était le bon moment pour partir et surtout pour progresser auprès des meilleurs, mais surtout du meilleur. "Rien que de le voir s'entraîner, j'apprends beaucoup sur le placement et les déplacements." S'il n'a pas encore pu échanger avec la légende des All Blacks, "je ne parle pas très bien anglais," il parle avec les autres ouvreurs du Racing, Benjamin Dambielle et Rémi Talès. "Je discute beaucoup avec eux. Comme je n'ai pas beaucoup joué 10, je m'interroge sur la gestion du match. J'ai tendance à beaucoup attaquer la ligne, et Laurent Labit (entraîneur des arrières du Racing, ndlr) m'a dit de corriger ça, de prendre plus de profondeur. Donc on échange beaucoup à ce sujet."

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Formé à l'ES Arudyenne comme le Castrais Julien Dumora ou encore le Clermontois Yohan Béhéregaray, il a vu son rêve de gamin se réaliser lorsqu'il a rejoint le Stade à 15 ans après avoir refusé le Pôle Espoir de Bayonne.
"J'avais tous les maillots quand j'étais petit. C'était plus un choix du cœur que rugbystique." Cela lui a néanmoins permis d'être appelé en sélection de jeunes et d'intégrer le Pôle France avec une tournée mémorable en Afrique du Sud en 2014 aux côtés d'un certain Antoine Dupont. "Ce genre de tournée forge des hommes plus que des joueurs. On était partis trois semaines dont une dans un camp d'entraînement à l'ancienne. On se connaissait avant mais ça nous a vraiment soudés."

Le demi de mêlée castrais a récemment choisi de rejoindre le Stade Toulousain pour les trois prochaines saisons à partir de 2017. "Je suis super content pour lui et de voir comment il s'en sort. Il a toujours eu le truc en plus. Il était déjà au-dessus mais il a su saisir sa chance. Il a joué son premier match de Champions Cup à 17 ans." De son côté, Franck Pourteau a signé un contrat d'une année plus une en option : "ça donne envie, mais il ne faut pas brûler les étapes. Je suis allé au Racing avec l'intention d'en apprendre le plus possible et d'accumuler enfin du temps de jeu avec les Espoirs." Rendez-vous donc est donné le 24 septembre pour le premier match de la saison face à Angoulême.
Point transferts : ça chauffe entre le Stade Toulousain et Antoine Dupont, Jean-Pierre Perez en Fédérale 2



tico74
tico74
On est pas prêts de le voir ballon en main sur un match officiel!
LouRugby
LouRugby
C'est bien d'apprendre à l'entrainement mais rien ne vaut l'expérience sur le terrain. Et avec 4 ouvreurs devant lui : Carter, Tales, Goosen, Dambielle, dont 3 non internationaux, il faudra une véritable épidémie pour qu'il fasse son trou. On l'a bien vu l'an passé avec Javaux. Une titularisation où il avait brillé mais rien derrière. Rare sont les clubs à faire confiance à de jeunes ouvreurs français. Un cercle vicieux entre un déficit de formation à ce poste et la non émergence de 10 professionnels.
ced
ced
moi aussi j'apprends beaucoup en regardant Dan Carter, même Laharrague a appris des trucs ... enfin je crois
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