Il dit que les gens partent pour l'argent alors qu'il a dans son effectif des p**** de joueurs qui sont payés autant. J'ai dû donner de mon p**** d'argent pour pouvoir partir. Je ne joue pas au rugby pour l'argent. J'aime ce sport et j'aimais ce club. (...) Je ne parlerai plus jamais à Cokers. Si vous n'avez pas été clean avec moi ou que vous avez été un e****, je suis le genre de gars qui ne vous parlera plus. C'est comme ça. Je ne suis pas faux. Si je vous déteste, je vous le dis en face et je ne vous parle plus jamais. Aimez moi ou détestez moi. Je ne déteste personne. Peace and love. Mais je n'aime pas les e****. Je n'ai jamais pu donner ma version quand je suis parti et les gens ont déballé toute cette m****.
Vous l'aurez compris, Martin Castrogiovanni n'est pas du genre à peser ses mots, quitte à insulter son ancien entraîneur. Encore sous contrat pendant un an avec Leicester, « Castro » avait dû payer pour se libérer. Son départ, à l'époque, était aussi lié à l'émergence de Dan Cole, titulaire avec le XV de la Rose avant une blessure au cou.
Alerté de ces déclarations fracassantes par les médias, Richard Cockerill n'a pas souhaité envenimer la situation, et déclare plutôt : « Castrogiovanni a été fantastique durant ses huit années au club. Je sélectionne mes joueurs au mérite. Sur ce point, Dan Cole était troisième derrière Julian White et Castro. Je lui avais dit que lorsqu'il serait premier, je le ferais jouer. C'est ce que j'ai fait. Ce sont des choses qui arrivent dans le sport. Quant à Castro, je n'ai que des louanges à son égard. Un jour, il comprendra que cela n'est que du sport.»
Le RCT n'a pour l'instant pas réagi aux propos de son joueur.