Laporte, d'abord. En conférence de presse, le manager général du RCT a eu des propos particulièrement durs envers Bruni, remettant en cause sa mentalité. Avant d'affirmer qu'il pouvait désormais s'attendre à passer le restant de sa saison dans les tribunes.
Bruni n'a pas l'amour du maillot mais de son porte-feuille. (...) A l'avenir, je ne le ferai jouer qu'en cas d'absolue nécessité.
Mourad Boudjellal, lui, s'est montré plus mesuré. Le président toulonnais a affirmé qu'il avait proposé une belle offre à son jeune joueur, avec une revalorisation salariale et garanties sur ton temps de jeu à la clef. S'il n'a pas voulu commenter ce choix et s'est montré fairplay en souhaitant une bonne continuation à son futur-ex joueur en pays Catalan, Mourad n'a pas pu s'empêcher de glisser une petite pique...
Nous, on lui a fait une offre. Avec une très, très belle revalorisation de salaire avec des garanties sur son temps de jeu, parce que je savais qu'il était demandeur de temps de jeu. Je lui ai dit qu'il n'y avait pas de souci, qu'il était dans les petits souliers de Bernard Laporte qui avait vraiment envie de l'emmener très haut. Lundi, son agent m'a appelé pour me dire qu'il avait signé à Perpignan. C'est son choix. Je n'ai rien à dire sur un choix de joueur. Mais je ne sais pas comment il fera pour venir jouer à Mayol contre nous. Je lui souhaite la plus belle des carrières à Perpignan.
Bref, ce transfert surprise n'a pas fini de faire parler. Et malheureusement, Virgile Bruni risque de payer sportivement son choix jusqu'à la fin de la saison...