Wayne Barnes est une légende de l'arbitrage. D'ailleurs, nul doute que tous les lecteurs qui verront ces quelques lignes connaîssent au moins soit le nom, soit le visage du référent britannique. Il faut dire qu'après plus de 20 ans dédiés au sifflet, l'Anglais a par exemple arbitré plus de 100 rencontres internationales : un record. Pourtant, tout aussi respecté qu'il soit, Barnes a bel et bien failli mettre un terme à sa carrière tout récemment. Vivement critiqué par le manitou des Springboks Rassie Erasmus, mais aussi par les réseaux sociaux à l'issue du dernier France vs Afrique du Sud, le natif du Gloucestershire a admis les encaisser avec un certain détachement, dans le podcast "The Good, The Bad and The Rugby". Mais celles à l'encontre de son épouse réprésentaient tout simplement trop pour lui : "C'est le monde dans lequel nous vivons. Ce sont les médias sociaux. Si je prends la décision d'être arbitre, je prends la décision d'être sur les réseaux sociaux. Mais Polly, ma femme, ne prend pas la décision d'être arbitre. Cela ne me dérange pas que les gens critiquent ma performance et, s'ils veulent m'insulter directement, c'est leur choix. Mais une limite a été franchie."
En effet, certains courageux derrière leurs écrans ont été très injurieux et même menaçant envers les proches de Barnes, qui jusqu'à preuve du contraire, n'ont pourtant aucun lien avec l'arbitrage. Ce que "WB" a pris avec très à coeur. Dans ce même podcast, il avouait songer à arrêter l'arbitrage et à se concentrer entièrement à son autre métier, au sein d'un cabinet d'avocats. "J'ai cet autre travail où aller. Je suis associé dans un cabinet d'avocats et ils souhaitent que je revienne à plein temps. Bien sûr, vous vous remettez en question, et c'est une conversation constante que vous avez avec votre famille". À l'heure d'écrire ces lignes, M. Barnes n'a toujours rien annoncé concernant son futur et reste donc, jusqu'à nouvel ordre, un arbitre professionnel. Qui vient d'ailleurs de recevoir une récompense en or par sa fédération, pour le féliciter d'être devenu centurion.
INSOLITE. String éléphant et streaker, l’anecdote folle de Wayne Barnes
