Des Argentins rarement décevants
Historiquement, les coéquipiers de Pablo Matera ont souvent répondu présent en Coupe du monde (depuis une quinzaine d’années). On pense évidemment à 2007, où les Argentins avaient terminé à la troisième place après avoir sèchement battu les Bleus à deux reprises en France. La demi-finale de 2015, avec le festival des ailiers Juan Imhoff et Santiago Cordero face à l’Irlande en quart de finale, est encore dans les mémoires. Seul bémol en 2019, où ils ne sont pas sortis des poules au détriment de la France et de l’Angleterre.
Un tableau très favorable
On parle régulièrement de la partie de tableau du XV de France, avec un match de poule face aux All Blacks et un affrontement en quart de finale face à un des deux premiers de la poule B, qui comprend notamment l’Irlande et l’Afrique du Sud.
Quatre des principaux favoris se rencontreront sûrement dès les matchs couperets (sauf si l’Écosse, l’Italie ou les Tonga créent la surprise), ce qui laisse plus de place pour arriver en demi-finale dans l’autre partie de tableau.
Pour cela, les Argentins devront sortir d’une poule composée de l’Angleterre, du Japon, des Samoa et du Chili. Ensuite, ils devront affronter les deux premiers de la poule C (Pays de Galles, Australie, Fidji, Géorgie, Portugal).
Résultats et révélations
Si on devait retenir un match des Pumas depuis la coupe du monde 2019, ce serait forcément la première victoire de leur histoire face aux All Blacks en Nouvelle-Zélande en 2022. Un exploit lors d’un Rugby Championship où les joueurs de Michael Cheika avaient aussi largement battu les Australiens (48-17).
Récemment, les Argentins ont fini troisième du dernier Rugby Championship avec une courte défaite face aux Springboks et un succès contre les Wallabies. Une forme récente qui s’illustre par des révélations comme le troisième ligne Juan Martin Gonzalez ou le polyvalent Santiago Carreras.
Pour espérer être champions du monde, les compatriotes de Juan Martin Hernandez pourront compter sur la régularité de leur buteur Emiliano Boffelli, le capitaine et talonneur Julian Montoya ou encore les deux Toulousains Juan Cruz Mallia et Santiago Chocobares qui s’imposent petit à petit dans l’effectif.