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RUGBY. Le Top 5 des Géorgiens qui ont marqué l'histoire du Top 14

En cette semaine de France - Géorgie, impossible de ne pas se souvenir des plus grands Lelos passés par notre championnat...

Theo Fondacci 10/11/2021 à 16h30
Gorgodze - Kolelishvili : avec ça vous pouviez partir à la guerre !
Gorgodze - Kolelishvili : avec ça vous pouviez partir à la guerre !

Ne ressortir que 5 noms de l'impressionnante liste de Géorgiens passés par la France relevait presque de l'impossible. Combien sont-ils à être venus faire leurs armes en Top 14 ou plus bas depuis 2007 ? 50, 70, 100 ? Pourtant, il a fallu choisir. Ainsi, nous retrouvons ces garçons aux carrières bien remplies en Top 14, ceux dont les noms sont parfois le symbole même de la Géorgie pour les férus du championnat de France. 

Mamuka Gorgodze

Sincèrement, qui d'autre que "Gorgodzilla" aurait pu être en tête de cette liste ? En France et ailleurs, combien de joueurs sont plus souvent appelés par leur prénom que par leur nom ? Au milieu des Sonny Bill (Williams) et Bakkies (Botha), ils se comptent sur les doigts de la main. Pourtant, Mamuka en fait partie. Clairement, il est LA légende du rugby géorgien. Ses 75 capes et ses quelque 280 matchs disputés dans l'Hexagone en attestent. Arrivé en France en 2005, le 3ème ou 2ème ligne s'est révélé aux yeux de la nation lors du Mondial 2007, avant de littéralement exploser durant les années suivantes sous les couleurs du MHR. Parti en 2013 de l'Hérault, Gorgodze terminera sa carrière en 2019 du côté de Toulon, restant dans l'esprit de tous, l'un des joueurs les plus impressionnants de l'histoire du Top 14...

Davit Zirakashvili

Probablement le plus Français des Géorgiens. Pour l'anecdote, "Dato" était en arrivé en France en 2004 en tant que joker médical de Martin Scelzo, et n'en est plus jamais reparti... 17 ans plus tard, le solide pilier droit est toujours dans le 63, désormais en charge de la mêlée clermontoise après un petit passage de 2 saisons du côté du staff rochelais. Durant ses 15 ans de carrière effectués en Auvergne, Zirakashvili s'était bâti une solide réputation, celle qui disait qu'il était l'un des tous meilleurs spécialistes en mêlée de notre championnat. Au total, il jouera 337 matchs en jaune et bleu, donc plus de 260 rien qu'en Top 14. Si lui n'est pas une légende...

Viktor Kolelishvili

Durant longtemps, l'ASM a pu s'appuyer sur des Géorgiens pour concasser ses adversaires dès lors que le jeu se durcissait. Après Dato, tout le monde se souvient aussi de Viktor Kolelishvili, ce 3ème ligne frisé arrivé en Espoirs à Clermont au début des années 2010. Malgré un profil d'impact player et un penchant pour l'indiscipline, ce garçon dur comme de la pierre (1m92 pour 105kg) s'est fait une place de choix dans l'effectif clermontois au fur et à mesure des années. Jusqu'à devenir selon nombre de ses adversaires, le joueur le plus craint du championnat. Un 3ème ligne très rugueux, parfois même à la limite, et décrit comme une bête en salle de musculation (185kg au développé couché) par ses anciens coéquipiers. S'il dut arrêter sa carrière en 2020, à seulement 30 ans, pour des commotions à répétition, le guerrier géorgien cumula tout de même 50 capes avec les Lelos et plus de 70 matchs de Top 14. Aujourd'hui prêt à devenir entraîneur, il reste l'un des Géorgiens mythiques de notre championnat. Une vraie bête de l'Est.

Mikheil Nariashvili

Discret, taiseux, travailleur, Nariashvili n'en reste pas moins l'une des valeurs (très) sûres du championnat de France. La preuve en est : le pilier géorgien vient d'ailleurs de disputer son 200ème match avec le MHR. Arrivée il y a 10 ans en France, celui que l'on a longtemps désigné comme "le meilleur gaucher du Top 14" n'a connu que Montpellier depuis ses débuts dans l'Hexagone. À 31 ans, Mikheil compte également 66 capes avec la Géorgie et devrait affronter les Bleus, dimanche à Bordeaux.

Dimitri Yachvili

Probablement le grand demi de mêlée géorgien que tout le monde a oublié... On déconne, bien sûr, mais il était impossible pour nous de départager les Kakovin, Kubriashvili, Chilachava, Mchelidze, Mikautadze ou Brevgadze pour la 5ème et dernière place. De fait, on a donc choisi de rappeler une anecdote assez incroyable et que tout le monde ne connaît probablement pas autour de la famille Yachvili, originaire de Géorgie. Si l'on vous dit que ses deux frères ont tout deux été internationaux avec les Lelos, on ne vous apprend certainement rien. En revanche, saviez-vous que son grand-père Chalva fut un soldat géorgien de l'Armée soviétique pendant la Seconde Guerre mondiale ? Prisonnier de la Wehrmacht et envoyé dans un camp en France, il participera ensuite aux mouvements de résistance du Limousin après s'être échappé, où il s'installera définitivement à la fin des hostilités. Pas un hasard si près de 35 ans plus tard, c'est à... Brive, que naissait "le Yach". 

Noir&Blanc
Noir&Blanc
Le père de Dimitri Yachvili, Michel, international georgien ! Il faut revoir vos archives, il a été international français, je crois même qu'il a disputé 1 ou 2 matchs du grand chelem 1968
lelinzhou
lelinzhou
Mais le plus célèbre de tous ces Géorgiens : sans conteste : Iossif Vissarionovitch Djougachvili. Hein ? J'entends mal ! Ah, on me dit dans l'oreillette qu'il ne jouait pas au rugby, bon, c'est possible...
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