La nouvelle a fait réagir. Vous l'avez certainement vu, la lubie d'une équipe hybride, mélangeant les meilleurs joueurs australiens et français a émergé dans le but d'affronter les Lions Britanniques et irlandais. Leur nom ? Les ''Wallableus''. Alors, si rien d'officiel n'a été annoncé, nous nous sommes penchés sur cela et avons imaginé un XV probable si jamais cette option venait à voir le jour. Une équipe à fort accent français.
Mélanger la France et l'Australie pour affronter les Lions ? C'est sur la table
1 : Cyril Baille (France)
Il est depuis voilà un an, le titulaire indiscutable à gauche de la mêlée tricolore. Cyril Baille est à n'en pas douter devenu l'un des cadres de cette jeune équipe de France. Le voir titulaire au sein de cette formation s'inscrit dans la logique des choses, surtout qu'il semble être au-dessus de James Slipper, le titulaire au poste au sein des Wallabies.
2 : Pierre Bourgarit (France)
Il n'est censé être que le numéro 2 voire le numéro 3 dans la hiérarchie des talonneurs en France, preuve du réservoir grandiose français. Si Julien Marchand est le titulaire à part entière au poste sous le maillot du XV de France, Camille Chat faisant office ''d'impact player'', Pierre Bourgarit a confirmé lors de l'héroïque défaite à Twickenham, tout le bien que l'on pensait de lui. Stratosphérique avec La Rochelle, sa mobilité pourrait être précieuse, et il serait intéressant de le voir au sein d'une équipe ''Barbarians.''
3: Allan Alaalatoa (Australie)
Longueur d'avance pour un Australien au poste de pilier droit en la personne d'Allan Alaalatoa. Si son compère Taniela Tupou a impressionné lors du dernier Rugby Championship, il serait plus judicieux de l'utiliser en tant qu'impact player à l'instar d'un Camille Chat, ses rentrées étant remarquées. À l'inverse, Alaalatoa s'impose comme l'un des rouages essentiels de la sélection australienne, la plupart du temps titulaire. Indispensable au poste de pilier droit, il s'affirme également comme l'un des leaders de l'équipe aux côtés de Michael Hooper. Il mérite d'être mis à l'honneur.
4 : Rob Simmons (Australie)
C'est sans aucun doute l'un des joueurs les plus expérimentés de cette équipe. Rob Simmons, c'est plus de 100 sélections sous le maillot Wallabies, trois Coupes du Monde, des matchs de Super Rugby à la pelle et une longévité incroyable au haut niveau, international depuis 2010. Rien que ça. Ce colosse est un habitué des joutes internationales, et le voir apparaître dans cette équipe serait un gage de sécurité.
5 : Bernard Le Roux (France)
Voilà maintenant un an et cette Coupe du Monde 2019 que Bernard Le Roux impressionne son monde. Infatigable plaqueur, jamais avare d'efforts, le Racingman n'est pas étranger à la bonne forme du moment du XV de France. Son association avec Simmonds pourrait faire saliver. Aujourd'hui, il fait sûrement partie du gratin à son poste. C'est tout naturellement qu'il entre dans le XV.
6 : Charles Ollivon (France)
Capitaine de l'équipe de France depuis 2020, Charles Ollivon a pris une autre dimension. Miné par les blessures et presque perdu pour le rugby, le basque d'origine a su revenir à un niveau incroyable. Lui aussi incarne l'un des visages du renouveau des hommes de Fabien Galthié. Il serait toujours aussi précieux, tant dans les tâches obscures qu'au sein de l'alignement. Il est également doté de sacrés qualités offensives. C'est on ne peut plus logique de le mettre dans cette équipe.
7 : Michael Hooper (Australie)
Là aussi le capitaine de la sélection australienne. Est-ce encore vraiment utile de présenter Michael Hooper ? Flanker exceptionnel, véritable poison dans les rucks, Michael Hooper représente à lui seul ce que peut être la bravoure, l'abnégation ou la combativité. Il est l'une des figures de proue de l'Australie depuis maintenant plusieurs années, et il ne faut pas oublier que le joueur n'a que 29 ans. Impensable de ne pas l'aligner dans ce XV.
8 : Grégory Aldritt (France)
Le gersois vient compléter une troisième-ligne exceptionelle, encadré par les deux capitaines des sélections nationales. Aldritt confirme actuellement sa forme étincelante avec son club de La Rochelle. Il est aujourd'hui à n'en pas douter, l'un des meilleurs numéros huit de la planète ovale, de par sa puissance et son activité débordante sur les près.
9 : Antoine Dupont (France)
Lui aussi est un extraterrestre et fait partie de ce qui se fait de mieux au poste. Dupont rayonne, ses qualités d'attaquant sont loués et dépassent les frontières de la France. Certains le considèrent déjà comme le meilleur 9 au monde. Malgré sa bonne forme, Nic White le titulaire du poste en Australie semble loin du joueur du Stade Toulousain.
10 : Romain N'tamack (France)
Charnière 100% française. N'tamack est aujourd'hui l'ouvreur titulaire du XV de France malgré la forte concurrence de Matthieu Jalibert et dans une moindre mesure de Louis Carbonel. Il semble tenir la corde sur ses rivaux australiens, et le voir figurer au sein de cette formation hybride est logique.
11 : Marika Koroibete (Australie)
Indéboulonnable sur l'aile australienne, Koroibete aurait sans aucun doute sa place dans cette équipe. Passé à 13 avec les Fidji, il est un des meilleurs ailiers actuels où sa vitesse alliée à sa puissance font des ravages. Il n'a rien à envier, au haut du panier mondial.
12 : Gaël Fickou (France)
Comme une évidence. À seulement 26 ans, Gaël Fickou est l'un des cadres du XV Tricolore. Indispensable, leader de défense, il s'impose aussi bien au centre qu'à l'aile de l'équipe. Mais ses plus belles heures, elles ont eu lieu avec les numéros 12 ou 13 dans le dos. Son association avec Vakatawa est également aujourd'hui une référence.
13 : Virimi Vakatawa (France)
Le facteur X. Si le jeune et prometteur australien Jordan Petaia aurait pu figurer dans l'équipe, il semble actuellement encore un peu tendre comparé au racingman. Capable de franchir les défenses à tout moment, Virimi Vakatawa est un danger permanent pour l'adversaire. Impensable de créer une équipe entre australiens et français sans lui.
14 : Damian Penaud (France)
Encore un Français me direz-vous. Mais force est de constater, que malgré des blessures ces derniers temps, Damian Penaud est sûrement ce qui se fait de mieux à l'aile aujourd'hui en France. Danger permanent, il a déja prouvé être capable de réitérer en sélection les prouesses aperçues avec Clermont.
15 : James O'Connor (Australie)
Sûrement le poste où aucun joueur ne sort véritablement du lot. Si en France, Brice Dulin semble retrouver une seconde jeunesse alors que Bouthier était le numéro 1 du poste jusqu'à présent, l'Australie elle, a essayé une pléiade de joueurs. Depuis la radiation de Folau et le départ de Beale, les Wallabies cherchent la perle rare. Ni Hodge, Haylett-Petty ou Banks n'ont convaincu. Dans ce cas-là, pourquoi ne pas essayer James O'Connor, qui revient à un niveau de jeu intéressant, et qui est capable d'évoluer à tous les postes de la ligne arrière. S'il semble s'être installé à l'ouverture voire au centre, l'idée mérite d'être essayée.
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