RUGBY. Pro D2. La mêlée s'effondre à Biarritz : Le BO en quête urgente d'un repreneur pour éviter la liquidation

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Vous vous réjouissez de leur départ ? Ok. Mais qui empêchait la relégation administrative en donnant (et non investissant) son propre argent, pour le bon plaisir des Biarrots ? Gave. Ah on est bien content au PMU de la place Saint-Charles ! Plus de « hongkongais » ! Mais s'il n'y a pas un autre millionnaire pour continuer cette aberration économique, on fait quoi ? Parce que Gave et Aldigé, c'est 3m€ la saison pour maintenir le club à flots. Certes, ce sont des cons, mais en empêchant le projet immobilier du plateau d'Aguilera, c'est Arosteguy qui a signé la mort du club. Je lis dans les commentaires qu'ils avaient passé un accord avec Veunac, le précédent maire, pour ce projet: c'est faux. Justement, ils avaient poussé pour la candidature d'Arosteguy car elle leur promettait une réponse sur le projet (qu'ils espéraient positive) alors que Veunac jouait la montre depuis des années. Dès leur reprise du club, Gave & Aldigé ont annoncé qu'ils ne resteraient que le temps de rendre le club indépendant financièrement, car depuis le professionnalisme il dépendait du bon-vouloir de mécènes. L'aménagement du plateau d'Aguiléra qui consistait en construction d'hôtels, commerces et centre d'entrainement, était la clef de voûte du projet. C'est le financement qui a causé problème, la mairie refusant de financer un projet qui ne profiterait, selon elle, qu'à une entité privée, en l'occurrence le BOPB. Gave & Aldigé refusaient de financer avec leurs deniers un projet qui ne leur profiterait pas personnellement, puisque répétant qu’ils n’étaient là qu’à court terme. Des tentatives de compromis ont eu lieu, elles ont toutes échoué pour des raisons diverses et variées. Le duo s'est donc lancé, avec la finesse d'un troupeau d'éléphants, dans la recherche d'un projet viable ailleurs, d'où les menaces de déménagement. Pendant ce temps, à Biarritz, la mairie et ses soutiens exigent qu’ils restent et continuent de payer. Pourquoi pensez-vous que le rachat de l’été dernier a échoué ? Qu’on ne se fasse pas d’illusions, le prochain propriétaire, si tant est qu’il y en ait un, aura exactement les mêmes déboires et devra payer de sa poche pour faire plaisir à ceux qui pensent qu’il est normal qu’un type fortuné se ruine pour un club de ProD2. Peut-être n’insultera-t-il pas le monde entier dans les journaux ou sur Twitter cela dit, ce qui serait un progrès par rapport à Aldigé. En parlant de lui, je me rappelle un interview dans le podcast de Raphaël Poulain il me semble, où il raconte une anecdote symbolique, selon lui, de l’état du rugby français. Je la paraphrase de mémoire, vous êtes libres de me corriger. Il y raconte qu’il a rencontré des supporters du Stade Français lors de la Coupe du Monde au Japon. Les supporters en voulaient toujours à Savare pour la tentative de fusion puis la vente à Wild. Quand Aldigé leur a fait remarquer que son mécénat leur avait permis d’obtenir un titre en 2016, ils ont répondu que c’est normal que Savare paye car il est riche. A Biarritz, on en est là. Sauf que Gave, qui n’a aucune attache à Biarritz comme on lui a souvent rappelé, coupe le robinet.

Y a à peine 15 ans ce club joué les compétitions européenne. C'est terrible ce qu'une mauvaise gestion peu faire à un club.

C'était évident depuis des années que le tissus économique du Pays Basque nord et les collectivités ne peuvent pas permettre à 2 clubs aussi proches (+ la Section dans le même département) de rester au très haut niveau. L'un finirait forcément par cannibaliser l'autre.
C'est maintenant chose faite. Maintenant il y aura l'Aviron qui pourra de temps en temps lutter en Top 14 et faire l’ascendeur avec la PRO D2 et Biarritz qui fera de même dans les divisions inférieures.

Seule la fusion aurait pu permettre l'émergence d'un rugby basque compétitif à l'échelle européenne. Cela aurait dû être fait il y a 10 ans maintenant mais d'autres intérêts sont passés par là et maintenant c'est fichu.

Quand un gamin contrarié jette son jouet par terre, on ne peut que le qualifier de capricieux. Le problème c est que les 2 compères jette un jeu de 100 ans à la gueule de leur supporter. De quoi defriser la coiffe de l indien.