Une annonce qui a fait trembler tous les supporters du Stade Toulousain. En début de semaine, l’ouvreur du XV de France, Romain Ntamack, évoquait un possible départ à l’étranger, après la Coupe du Monde. Une phrase qui a éclipsé le reste de sa déclaration, dans laquelle celui-ci exprimait tout son amour pour le club de la Ville Rose, et qu’il ne se voyait jouer pour aucun autre club en France. D’ailleurs, le joueur de 23 ans a récemment resigné jusqu’en 2028. Pas d’inquiétude pour le moment donc, le plus vieux des frères Ntamack est parti pour rester dans un avenir proche. Néanmoins, une petite pige dans quelques années n’est pas à exclure, comme l’a fait avant lui un autre 10 de Toulouse : Frédéric Michalak. Pour ce faire, (et comme on a pas grands choses à faire), on a donc décidé d’imaginer quels clubs étrangers pourraient accueillir, et surtout plaire à Romain Ntamack. À prendre au second degré bien entendu.
RUGBY. Top 14. Vers une prolongation longue durée pour Romain Ntamack à ToulouseLes Sharks (Afrique du Sud)
Commençons par l’un des plus évidents, d’un point de vue historique. Car en cas de départ du côté de l’Afrique du Sud, Romain Ntamack ne serait pas le premier Français (et Toulousain) à rejoindre les Sharks (à ne pas confondre avec Sale, même si les différencier sera de plus en plus difficile avec l’incorporation des franchises en Champions Cup). Car avant lui, Clément Poitrenaud, mais surtout Frédéric Michalak ont foulé la pelouse du Kings Park Stadium. Une forme d’héritage rugbystique, qui aurait du sens. De plus, Ntamack souffrira certainement moins de la distance que Michalak et Poitrenaud, vu qu’il fera de nombreux allers-retours en Europe, voire en France. Imaginez juste un instant : quart de finale de Champions Cup. Un Stadium de Toulouse plein à craquer, accueille comme un roi son ancien petit prince, désormais sous la tunique des Sharks. Ça aurait de la gueule non ? Bon ce conte de fées pourrait se transformer en véritable cauchemar en cas de défaite des Toulousains (surtout si Ntamack réalise un Full-House)...
RUGBY. OFFICIEL. 5 franchises sud-africaines intègrent la Coupe d'Europe dès 2022/2023Le Leinster (Irlande)
Bon, nous en sommes simplement au deuxième club que l’article part déjà en vrille. Mais laissez-moi m’expliquer. Tout d’abord, il est impossible pour Ntamack de débarquer au Munster (tout comme Dupont et Ramos d’ailleurs) après la séance de tirs au but gagnée en Champions Cup. La cohabitation sera compliquée, et Romain devra une nouvelle fois s’excuser pour cette célébration un peu trop hâtive. Et ensuite, il serait (enfin) temps que quelqu’un détrône l’actuel titulaire au poste : Jonathan Sexton. Car même s’il est toujours excellent, l’Irlandais aux 104 sélections va bientôt souffler sa 37ème bougie. On t’aime bien Johnny, mais à un moment, il s’agirait de laisser la place au jeune. Et qui de mieux que Romain Ntamack, considéré par ses pairs comme l’un des meilleurs du monde à son poste (voire le meilleur selon les supporters du Stade). Et puis même si le Leinster est actuellement l’une des meilleures équipes d’Europe, les hommes de Leo Cullen n’ont plus gagné la Champions Cup depuis 4 ans (coucou le Stade Rochelais). Il faut donc un renouveau, un petit plus qui leur permettra de retrouver les sommets. Et pourquoi pas Romain Ntamack ?
Insolite. Bras levés et petit malaise : Quand Romain Ntamack pensait avoir décroché la qualif’ !Les clubs en Rouge et Noir
Je ne vous ai pas convaincu avec le Leinster ? C’est tout à fait normal, et ce pour une seule raison : le Leinster joue en bleu. Et comme vous le savez, du rouge et noir coule dans le sang de l’ouvreur préféré de Big Flo et Oli. Un amour inconditionnel, un lien si fort que celui-ci voudra garder, et ce même à l’étranger. Mais comment faire ? En jouant pour une équipe portant les mêmes couleurs bien sûr ! Et pour le coup, Ntamack a le choix entre deux des plus grands clubs du monde : les Saracens d’un côté, et les Crusaders de l’autre. Le premier paraît peu probable, notamment avec la présence d’Owen Farrell (qui n’a que 30 ans). Néanmoins, sa présence pourrait être un argument de taille pour le fils d’Émile : imaginez deux secondes le Toulousain faire son retour à Marcoussis, brandissant une photo de lui et de Farrell bras dessus, bras dessous, devant Matthieu Jalibert. Une technique comme une autre pour déstabiliser son principal concurrent au poste. Une proposition intéressante certes, mais moins alléchante que de rejoindre la franchise néo-zélandaise des Crusaders ! Car au vu du style de jeu pratiqué en Super Rugby, ainsi que les joueurs évoluant aux Crusaders (Whitelock, Matera, Havili, Reece ou encore Jordan), Romain Ntamack risque de s’éclater là-bas. De plus, l’actuel numéro 10 Richie Mo’unga a annoncé cette semaine vouloir rejoindre le Japon après la Coupe du Monde. Une place pourrait donc se libérer au cœur de l’attaque des Crusaders, ce qui laisserait à Ntamack l’opportunité de jouer dans le même club que son idole : Dan Carter.
6 Nations. Equipe de France. Cette star qui a donné envie à Romain Ntamack d'être ouvreurKobelco Kobe Steelers (Japon)
Pour finir cet article, nous étions obligés de vous parler d’un club japonais. En effet, de nombreuses stars (De Klerk, Damian McKenzie) évoluent ou vont évoluer dans ce championnat émergent, laissant la part belle au jeu debout. Une destination exotique, qui pourrait donc plaire à Romain Ntamack. Maintenant, il faut choisir le club. Et faites-nous confiance, on a trouvé l’équipe qui lui faut : Kobelco Kobe Steelers. Club représentant la ville de Kobe, celui-ci a notamment accueilli pendant deux saisons l’un des meilleurs joueurs de tous les temps, mais surtout l’idole de l’ouvreur français : Dan Carter (je sais, nous avons déjà utilisé cet argument pour les Crusaders, mais ne nous en voulez pas, on était à court d’idées). Une sorte de descendance, entre deux numéros 10 aux styles différents, mais avec la même rage de vaincre. Et en plus de cela, le club de Kobe possède un autre avantage : il a un accès direct à la baie d’Osaka ! Ce qui permettrait à Romain Ntamack de continuer à surfer sur les trophées qu’il gagnera là-bas, sans faire trop de kilomètres.
Toulouse. La tradition de Romain Ntamack se perpétue : du surf sur les titres [VIDÉO]