Les joueurs du Stade Toulousain ne sont pas les seuls à avoir ajouté un nouveau trophée à leur palmarès. Comme Dupont, Ntamack ou encore Ramos, Ugo Mola peut lui aussi se targuer d'avoir remporté la coupe des champions. Et ce, non pas pour la seconde fois, mais la troisième. L'ancien 3/4 était en effet du premier titre de Toulouse en 1996. Année où il a aussi soulevé le Brennus pour la troisième fois également après les succès de 94 et 95.
Si on ajoute à cela le Grand Chelem de 1997 avec les Bleus dans le 5 Nations, un Bouclier européen en 2003 avec Castres ou encore une finale de Coupe du monde en 1999, Mola possède l'un des plus beaux palmarès du rugby français. Mais ce sont surtout ses performances avec l'actuelle génération du Stade Toulousain, avec cinq finales remportées en cinq ans, qui le placent comme un candidat potentiel à la succession de Fabien Galthié.
RUGBY. Après le sacre, Mola et Kinghorn livrent une lettre d’amour au Stade Toulousain !Le technicien rouge et noir n'a jamais officiellement exprimé son désir d'être à la tête des Bleus. Il est vrai que c'est un rôle bien différent de celui d'entraîneur en club. Un sélectionneur n'est au contact de ses joueurs que quelques semaines par an là où un coach passe presque toute l'année à leurs côtés.
Néanmoins, c'est un costume qui pourrait lui aller comme un gant. D'autant que, le hasard faisant bien les choses, il n'a prolongé son contrat que jusqu'en 2027. Soit la même année que la prochaine coupe du monde. Laquelle marquera normalement la fin de l'aventure de Fabien Galthié à la tête de l'équipe de France.
"Si on pose la question de l’après-Galthié, il n’y a aucun doute : le meilleur, c’est Ugo Mola, lance Xavier Garbajosa pour le Midi Olympique. Pour moi, ce serait naturel qu’il soit le prochain sélectionneur. Mais en-a-t-il l’envie et est-ce un objectif prioritaire pour lui ? Il est le seul à détenir la réponse."
S'il a peut-être déjà pensé à ce poste, les performances de ses ouailles et le potentiel de cette génération font qu'il pourrait hésiter si d'aventure on lui proposait le rôle dans quelques années. Au sortir de la victoire aux dépens du Leinster, Romain Ntamack estimait que ce groupe pouvait encore gagner "quatre Champions Cup et six Boucliers de Brennus", pour reprendre ses propos.
RUGBY. ''On peut encore gagner quatre Champions Cup et six Boucliers de Brennus'', lance Romain NtamackL'ouvreur tricolore confiait à ce titre que Mola saurait trouver les mots et "le moyen de venir nous titiller (sic) pour qu’on se dépasse (sourire). Il est doué pour toujours dénicher les bons mots afin de nous pousser dans nos retranchements." À l'instar de ses joueurs, il ne semble donc pas encore rassasié avec le Stade Toulousain.
Ce qui pourrait faire pencher la balance, c'est une potentielle montée en grade de son président Didier Lacroix dans les hautes sphères du rugby français. "Quand tu as les meilleurs, tu veux les mettre aux plus hauts postes," souligne Garbajosa. Pour l'heure, il est vice-président de la LNR, laquelle est présidée par son prédécesseur à Toulouse, René Bouscatel. Comme Mola, il n'a publiquement pas exprimé un désir de changement. Mais ce n'est pas à exclure dans les prochaines années.
Bref, quoiqu’il en sera de toutes ces prédictions plus ou moins ambitieuses, laissez-nous Bru à Bordeaux-Bègles en 2028, s’il-vous-plaît.
Histoire que tout ne soit pas toujours pour les mêmes, b\*rdel !
Sauf à ce qu’on pique… ronies aux Pauïens, ça va de soi. 😉
(J’ai déjà honte de ce lamentable jeu de mots, pardonnez-moi)