"Pour continuer de progresser et d’exploiter nos talents en devenir, nous avons besoin d’un entraîneur et de stabilité." Tels étaient les mots du serial marqueur portugais de l’AS Béziers Raffaele Costa Storti au sujet de la sélection lusitanienne, lors d’un entretien avec lui en début d’année.
Deux mois plus tard, le Portugal a fait avec les moyens du bord et, outre une défaite inaugurale dans ce Rugby Europe Championship, s’est hissé jusqu’en finale du Tournoi B en conservent un jeu basé sur la vitesse et la prise de risques. Avant de tomber face à la densité de l’équipe géorgienne, au stade Jean-Bouin.
Une grosse semaine après cette rencontre, la fédération portugaise pourrait bien avoir avancé sur le chantier de son futur sélectionneur. Son président Carlos Amado da Silva a révélé dans une récente interview à Radio Alfa "qu’il y avait deux et maintenant trois noms possibles pour prendre le poste d’entraîneur principal. Ils ne sont pas français, mais ils sont basés la bas et ont une connaissance approfondie du Top14, de la ProD2 et des autres compétitions françaises".
En l’occurrence, le travail de l’ancien entraîneur uruguayen Esteban Meneses, qui travaille depuis le début d’année avec le Portugal aux côtés du sélectionneur par intérim João Mirra, aurait été apprécié en interne, rapporte RugbyPass.
RUGBY. Facteur X du Portugal et meilleur marqueur de la Nationale, qui est la flèche Rodrigo Marta ?Mais toujours selon la même source, le Néo-Zélandais Simon Mannix, actuellement en poste à Biarritz après des expériences à Pau, en Asie où au RC Bassin d’Arcachon, serait l’autre grand favori pour devenir le futur sélectionneur du Portugal.
L’ancien ouvreur international a pour lui sa connaissance du haut niveau français et de ses compétitions notamment, qui fournissent un grand nombre de cadres à la sélection comme Rodrigo Marta, Nicolas Martins, Pedro Bettencourt ou Raffaele Costa Storti, pour ne citer qu’eux. Et d’autres en devenir.


