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RUGBY. Véritable rouleau compresseur, à Toulouse, les Espoirs marchent déjà dans les pas des grands !

Au Stade Toulousain, l'esprit de la gagne se cultive de génération en génération ! Ce week-end, les Espoirs Toulousain se sont défaits assez aisément d'Agen, pour se hisser en finale face à Bordeaux.

Lucas Monteil 05/06/2023 à 19h00
Théo Ntamack et les jeunes toulousains ne sont plus qu'à un match du titre ! Crédit photo : screenshot (Stade Toulousain Rugby)
Théo Ntamack et les jeunes toulousains ne sont plus qu'à un match du titre ! Crédit photo : screenshot (Stade Toulousain Rugby)

Un parcours sans embûche 

Cette année, les Espoirs du Stade Toulousain ont connu une saison qui rime avec domination ! Les jeunes pousses toulousaines ont terminé à la première place de la phase de poules, avec un bilan plus que positif ! Ces derniers ont été à la première place en termes de point gagné en France. Les Toulousains ont été maîtres dans l'art de marquer des essais comme de les défendre, présentant la meilleure attaque et défense du championnat. En quart de finale, les rouge et noir ont affronté les espoirs de Toulon, et ont largement dominé les débats. Ils se sont imposé 38 à 21, en sécurisant leur victoire durant la première période du match. En demi-finale, les Stadistes étaient opposés à Agen, et une fois de plus, il n'y a pas eu match. Cette fois-ci, la victoire a été encore plus large, avec un succès 49-21, sans suspens. Avant d'affronter Bordeaux, victorieux de justesse de l'ASM dans les dernières minutes de la rencontre, Toulouse a fait le plein de confiance. 

Un effectif déjà bien expérimenté 

Dans les rangs de l'équipe Espoirs du STade Toulousain, bons nombres ont déjà goûté aux joies de jouer un match avec l'équipe professionnelle en Top 14. En effet, parmi ces joueurs-là, nous pouvons retrouver des noms assez familiers comme celui de Théo Ntamack ou encore Paul Costes, présent avec les copains pour les phases finales. Ces joueurs qui ont pourtant beaucoup joué en pro sont disponibles avec l'équipe espoir, car ils ont joué moins de la moitié des matchs de Top 14, et que leur équipe première est toujours en course en phase finale ! Parmi le XV de départ, plus de la moitié de l'équipe a déjà posé les crampons sur une pelouse de Top 14 cette année, avec huit joueurs. En comparaison, aucune autre équipe ne possède un tel ratio, ni de tels talents ! Il y a 2 ans, Toulouse avait battu Perpignan en finale, l'année passée, les rouge et noir s'étaient inclinés face à Aurillac. Cette saison, rien ne semble inquiéter les hommes de Virgil Lacombe, Jérome Kaino et David Mélé

RUGBY. Lauret, Tuisova, Tambwe... Voici les meilleurs joueurs de ces barrages de Top 14 !RUGBY. Lauret, Tuisova, Tambwe... Voici les meilleurs joueurs de ces barrages de Top 14 !

Jacques-Tati-en-EDF
Jacques-Tati-en-EDF
Je rejoins ce qui est dit plus bas par MarcfanXV, Yonolan, Manu, Aka ... Le club du ST s'est construit depuis 40 ans et plus autour d'un projet de jeu, le jeu qu'on connait tous fait d'initiatives, d'incertitudes, de langage collectif, de jeu dans la défense et les espaces etc ... Avec la réussite et les résultats qu'on connait, ces principes ont induit une spirale vertueuse: la réussite et le jeu fait que les joueurs ont le désir de venir jouer et les joueurs qui viennent jouer (jeunes ou recrues) entretiennent cette réussite. C'est sur cette dynamique que repose le club. On voit bien actuellement, et grâce en grande partie à la politique des JIFFS, les limites de la politique de recruter à tout va des joueurs en cassant la tirelire. Le cas du RCT est bien intéressant à ce sujet: on constate que ce qui était possible du temps de Bernie le manager, ne l'est plus actuellement et que la formation, l'élaboration d'une cohérence ludique et identitaire au sein du club est plus que jamais nécessaire. Une équipe ne peut plus se reposer sur le recrutement uniquement pour assurer les résultats, il faut un projet de fond, sinon on peut tenir quelques années, voire être champion, puis bye bye lorsque chacun part ailleurs ...
resp
resp
Vous imaginez que Monsieur Jérôme KAINO est l'un des entraîneurs de cette équipe ? Que la plupart de ces joueurs ont joué en Top14 et qu'ils s'entraînent régulièrement avec les Pros ? Bravo aux dirigeants du Stade pour leur projet. Bravo à cette équipe pour leur saison et tous mes encouragements pour la finale !
MARCFANXV
MARCFANXV
La question : Est-ce que c'est parce que la formation performe que les séniors performent ou est-ce que c'est parce que les séniors performent que la formation performe ? Mon avis. Je pense que la vérité se situe à la croisée des chemins de ces deux assertions. Que l'un ne va pas sans l'autre, que l'autre ne va pas sans l'un. C'est un subtil équilibre que le Stade Toulousain a su trouver depuis qqs années. Tout n'est pas que formation stricto sensu dans le sens où le pouvoir d'attractivité lié à l'aura du Stade Toulousain fait qu'assez naturellement, les meilleurs éléments ou potentiels du secteur voire un peu au-delà signeront assez facilement au Stade si combien-mm sollicités par ailleurs. Ensuite, l'appel d'air suscité par un niveau su et reconnu de tous fait que plus tu performes, plus tu attires les performants. On pourrait presque parler de boucle de rétroaction positive. La logique ? Tu récupère les meilleurs éléments de ton secteur que tu maitrises en tout début de la chaine de formation/compétition = tu performes (somme-toute logique mm s'il y a d'autres ingrédients qui interviennent, j'y viendrais après)= tu récupères en bout de chaîne la crème des joueurs à maturation un peu plus longue ou en post formation. Plus tu avances dans la chaîne de formation = Plus tu est alimenté en joueurs calibrés pour le haut niveau = Plus tu montes ton niveau d'exigence mais aussi plus le principe naturel de concurrence fait son œuvre. Ce que je veux dire c'est qu'il est qd-mm plus facile d'amener des joueurs vers le haut niveau en bout de cycle si en début de cycle les potentiels "haut-niveau" sont légions plutôt que s'ils sont rares. Je n'irais pas jusqu'à dire qu'on "nait champion", bien sûr que la qualité de formation est un élément contributif mais je pense malgré tout que d'aussi bonne qualité que soit la formation, si un jeune n'est pas calibré pour le très haut niveau, il ne l'atteindra pas. Sur cette dernière affirmation rentrent d'ailleurs en ligne de compte des éléments périphériques au strict geste du rugbyman. Ce constat fait, ceci ne signifie pas pour autant que le Stade Toulousain se contente de récupérer la crème du jeune rugbyman loin s'en faut ! Il y a bien sûr "l'école de jeu" dont on trouve des racines ancrées et surtout très précocement. J'ai eu l'occasion de voir jouer le Stade Toulousain plusieurs années consécutives à l'occasion de Tours du Challenge de France (U14). Quand certains Clubs ont déjà le curseur calé sur l'idée de "gagner le match" et peu importe le ou les moyens, on perçoit d'évidence que l'ambition du formateur du Stade est d'abord, avant mm le résultat d'inculquer une culture, de débrider le joueur dans les prises d'initiatives. Alors bien sûr, sur ces catégories d'âge il y a du déchet technique et il est évident que chercher à développer un jeu ambitieux n'est pas toujours gage de victoire mais c'est en forgeant qu'on devient forgeron !!! Si la formation consiste à dire "donne le ballon à Fortiche" (le dit Fortiche signifiant plus costaud ou plus rapide ou plus simplement en avance sur l'horloge biologique dans pas mal de cas !!!!) et gagner le plateau U14, le truc fera pschitttt qqs années plus tard dans le sens où Fortiche n'aura plus la mm marge de différence sur son vis-à-vis qui faisait sa force. Si combien mm il marquait à grands coups d'épaule ou d'accélérations en U14 et faisait gagner son équipe, s'il n'a pas appris que le ballon pouvait aussi se libérer dans telle ou autre situation, le jour où il sera "obligé de la faire" soit il ne le fera pas, soit il le fera mal. Toutes les équipes XXL en compétition de jeunes sont composées de joueurs qui étaient des " Dominants" lorsqu'ils jouaient en U14. Certains ont appris précocement autre chose que de seulement dominer son adversaire, son vis-à-vis; d'autres pas...Celui qui l'a appris le restera (dominant), celui qui ne l'a pas appris rentrera souvent dans le rang. En résumé, la seule logique de résultats chiffrés en début de chaîne de Formation n'est pas forcément gage de réussite collective en bout de cycle. Bien sûr, on peut joindre l'utile (former le joueur au geste technique) à l'agréable ( gagner) mais l'un ne va pas sans l'autre si on veut de la qualité en bout de chaîne... Dernier point. Et là aussi le Stade Toulousain se distingue. Ils hésitent plutôt moins que d'autres à mettre vite des jeunes joueurs dans le grand bain du professionnalisme. Bien sûr il est plus facile d'inscrire un jeune talonneur (ex pris au hasard) sur une feuille de match s'il est encadré de Baille et Fauimina avec Arnold & Meafou à ses fesses que dans un club à la ramasse au classement ou le pari sur l'avenir devient une prise de risque qu'on ne peut se permettre. Mais le fait que ce jeune joueur ai suivi une formation dans un cadre élevé de performance contribue aussi à ce qu'il puisse s'y exprimer sans trop de difficultés.
Jacques-Tati-en-EDF
Jacques-Tati-en-EDF
Aurillac la saison passée !! On voit bien dans un club comme l'USAP aussi ce que la formation peut apporter ensuite en équipe pro. Les Crabos du ST sont déjà champions, en espoir, on verra.
à l\'aile et bleu !
à l\'aile et bleu !
J ai beau supporter mon club de coeur, le mhr, je crois qu avec un minimum d honnêteté intellectuelle, on doit tous reconnaitre que Toulouse reste et demeure la référence rugby en France. C est le seul club où les pros, les espoirs, le projet, l histoire, la ville sz conjuguent pour en faire la capitale du rugby français.
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