S'il entend toujours dire qu’il n’a pas le physique de l’emploi, Armitage estime n’avoir jamais été aussi prêt. Il semble cependant loin d'être rassasié : « J’ai toujours la sensation que je peux faire plus, que je peux être plus affûté, plus fort et que je peux encore progresser. » Auteur d’un gros match contre Leicester en quart de finale, malgré quelques fautes de mains et de placement, le Toulonnais espère aujourd’hui que ses prestations parleront en sa faveur même si comme l’indique Therugbypaper, il n’a pas eu le moindre contact avec l’encadrement de la sélection nationale. Aux dernières nouvelles, son nom circulerait. C’est en tout cas ce qui ressort de son récent échange avec Warren Gatland, ancien patron du Pays de Galles.
« C’est déjà bien. Si je suis sélectionné ce sera une belle récompense après deux années de dur labeur. Si ce n’est pas le cas, je continuerai à travailler parce qu’il ne me reste que 6 ou 7 années devant moi en tant que joueur et je veux en apprécier chaque moment. » Débarqué à Toulon en 2011 pour relancer sa carrière et trouver un nouveau défi, Steffon Armitage a depuis fait son trou. Avec l’arrivée du Sud-Africain Danie Rossouw et du Wallaby Rocky Elsom, la concurrence n’a jamais été aussi rude au RCT. Mais c’est ce qu’il aime par-dessus tout : « Je dois être à 110% lors de tous les matchs, sinon ce pourrait être mon dernier. Mon job ? C’est de battre tous ceux qui portent le numéro 7. »
