Mais Grenoble n'en démord pas et s'oppose au départ de son joueur, engagé il faut le rappeler jusqu'en 2016 via un contrat espoir, tant qu'il n'aura pas reçu « une juste compensation des préjudices qu'un tel départ lui causera. » Tout en dénonçant au passage des pratiques de surenchères et de rachat de contrat « souvent impulsées par [les] mêmes clubs.»
Directement visés, le MHR et son président Mohed Altrad ont tenu à répondre via un communiqué en précisant qu'ils n'avaient pas « interféré » dans le choix du Grenoblois. Ils estiment que le FCG a même proféré des « allégations graves » en suggérant que le Sud-Africain avait été manipulé par leurs soins. Pour les Montpelliérains, « le FCG cherche à s'exonérer, à bon compte, de toute responsabilité dans une situation qu'il a lui-même grandement contribué à créer. » À l'heure actuelle, Grenoble, qui estime « avoir fortement investi sur ce joueur, parce qu'il est jeune et au potentiel très élevé », réclame 400 000 euros d'indemnités. Une somme jugée démesurée par Montpellier. De son côté, Paul Willemse a également proposé de payer 80 000 euros de sa poche pour être libéré.