L'histoire entre le MHR et
Fabien Galthié pouvait-elle plus mal se terminer ? Après un mois de mise à pied conservatoire, consécutive aux mauvais
résultats montpelliérains en Top 14,
Midi Libre annonçait le retour au club de l'ancien demi de mêlée tricolore. Un retour qui n'aura finalement duré... qu'une matinée. La cause ?
Galthié considère que sa nouvelle mission au sein du club – décrypter le jeu des futurs adversaires du MHR – ne correspond pas à son contrat de travail.
C'est le nouveau staff qui est en charge de l'entraînement de l'équipe première. Rentré déjeuner chez lui après une réunion d'une heure avec son président,
Mohed Altrad, Galthié n'est pas réapparu depuis. Dans
le Midi Olympique, Altrad confie : «
Je lui ai expliqué ce que j’attendais de lui. Je lui ai demandé de produire un rapport lui permettant, ainsi qu’à l’ensemble du club, de comprendre pourquoi le club en est là. Il est sorti prendre un café puis quelques minutes après, est parti. On ne l’a plus revu. »
La bataille juridique lancée ?
Et après ? Vendredi, Mohed Altrad a adressé un courrier à son ancien entraîneur (avec qui les relations sont tendues) pour que ce dernier s'explique sur « cette absence inexpliquée ou injustifiée ». L'avocat de Fabien Galthié y répondra dans les prochains jours, ce qui devrait lancer l'affaire devant le tribunal des prud'hommes. Toujours dans le Midol, le président du MHR se défend :
Le contrat n’a pas été touché. Un entraîneur n’est pas seulement destiné à être en short au bord du terrain. Dans le cadre de son contrat, il doit aussi être en mesure de réaliser une analyse objective pour comprendre ce qu’il s’est passé. Il était en situation d’échec avec sept défaites consécutives.
Si le tribunal considère que le MHR est en tort et qu'il est concrètement responsable d'une modification de contrat, Fabien Galthié – salarié jusqu'en 2017 – pourrait toucher jusqu'à deux millions d'euros.