Comment se relever après une chute pareille ? Le 28 juin 2024, l’Union Bordeaux-Bègles subissait le plus violent revers de l’histoire pour une finale de Top 14 en perdant l’ultime échéance (59-3) face au Stade Toulousain.
Désormais, les Bordelo-béglais cherchent à se relancer, afin de maintenir ce rêve de Brennus. Dans une interview accordée à Sud-Ouest, Yannick Bru a voulu mettre en avant l’état d’esprit de ses joueurs qui n’ont “pas voulu mettre la poussière sous le tapis.”
Il félicite son groupe “qui est très jeune, et les jeunes, aujourd’hui, ils passent vite à autre chose.” Cependant, il avoue que l’humiliation de la dernière fin de saison a été un sujet de discussion avec les cadres de son effectif, sans qu’il hante la pensée de ces derniers.
Pour lui, l’UBB n’a pas à craindre des retours d’un tel revers, à l’aube d’un nouvel exercice sans préparation tronquée par la Coupe du monde. Toujours pour Sud-Ouest, il confie ceci :
On a tout posé à plat. On doit faire mieux dans le travail sur cette deuxième année. Sur les trois derniers matchs de la saison disputés en douze jours, on a manqué d’énergie, pour des raisons qu’on aurait dû maîtriser. On ne va pas se chercher d’excuses, la gifle reçue en finale nous renvoie à beaucoup d’humilité. Pour se présenter en candidat sérieux au titre, il faut avoir un niveau d’énergie incroyable et les réservoirs remplis à bloc. Il faut bien avoir en tête que tout ça fait partie du processus. Ça serait plus gênant si l’accident se répétait après un vécu commun plus important de deux ou trois saisons.”
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L’UBB se donne les moyens d’y croire
Pour repartir sur des bases solides, les Girondins peuvent compter sur des arrivées prometteuses. En effet, plusieurs grands espoirs du rugby français rejoignent les rangs du club, à l’image du pilier gauche Matis Perchaud (21 ans) ou du trois-quart polyvalent Enzo Reybier (22 ans).
De plus, certaines nouvelles têtes arrivent aussi en qualité de doublure de luxe de certains internationaux, voire pour les challenger à leur poste. Les internationaux Rohan Janse van Rensburg (Afrique du Sud, 1 cap) et Joey Carbery (Irlande, 38 caps) arrivent avec cette ambition.
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Enfin, l’international écossais Jonny Gray (77 sélections) est un renfort de poids pour le pack bordelo-béglais. Impérial dans le jeu d’avant, le petit frère de Richie a été l’un des meilleurs plaqueurs, si ce n’est LE meilleur, de ses 10 dernières années. Néanmoins, il revient de loin, car le deuxième ligne n’a plus joué un match officiel depuis le 30 avril 2023, embêté par des blessures sérieuses.
