Ce vendredi soir, le MHR a rendez-vous avec son histoire. Les Cistes peuvent, en effet, décrocher le premier bouclier de Brennus de leur histoire. Après une défaite en finale face à Castres il y a quatre ans, les hommes de Phillipe Saint-André ont l'occasion de prendre leur revanche face au même adversaire. Mais il y a quelques années, l'histoire était bien différente. Garni par une pléiade de stars venant des quatre coins du globe, le MHR, peut-être plus impressionnant, n'avait pas cette osmose que l'on retrouve aujourd'hui. Dans les colonnes de Midi Libre, le président du club, Mohed Altrad, s'en est expliqué : ''La presse a peut-être exagéré le contexte de l’époque quand il y avait beaucoup de Sud-Africains, de Géorgiens, mais c’est vrai qu’il n’y avait pas d’équipe en fait. Aux repas, chaque nationalité avait sa table, quelques joueurs n’ont pas joué le jeu, il n’y a plus rien de tout ça aujourd’hui. On l’a compris, on a fait partir ces joueurs-là et recruté des jeunes talentueux. C’est un changement de politique, avec une “francisation” de l’effectif [...] Par le passé, les jeunes ne s’entraînaient pas avec les pros, c’est le cas depuis un an et demi''. Sans oublier de vanter les mérites de Joan Caydullo, nouveau directeur du centre de formation.
Top 14. WTF. La finale vue par Twitter avec 24h d'avanceAltrad explique ensuite l'importance pour le club de remporter le Brennus. Une victoire et le MHR pourrait enfin changer de dimension.
À l’époque, le MHR était une institution sans l’être. Aujourd’hui, si on rapporte le bout de bois samedi à Montpellier, on sera une vraie institution. Le club n’a pas gagné de titre, voilà... On a été des challengers et chaque fois, on a trébuché. Si on gagne, le regard sur nous va changer. On sera plus respectés. Le milieu du Top 14 n’est pas spécialement beau. Ça critique, si vous gagnez quelque chose, si vous êtes un propriétaire riche, on vous dénigre.
