Édito. RUGBY. UBB, Clermont, etc. Les clubs français éliminés à la pelle, le Top 14 régresse-t-il ?Pas au mieux d'un point de vue sportif (10ème à 5 points de Bayonne, 6ème), le club de Clermont connaît également quelques problèmes financiers. En effet, le Midi Olympique nous apprend cette semaine que l'ASM est entrée en médiation avec le salary cap manager du rugby professionnel, Samuel Gauthier. Et pour cause, le champion de France 2017 aurait dépassé de plus de 300 000 euros (320 000 exactement comme notifié par le tribunal de commerce de Clermont-Ferrand) le salary cap la saison dernière. Un chiffre qui, s'il paraît énorme sur le papier, est en fait assez facile à expliquer. Autrefois principal fournisseur du 15 de France (l'on pense notamment aux années 2010, avec les Fofana, Lopez, Parra, Iturria ou encore Slimani), Clermont ne possède aujourd'hui plus qu'un seul cadre des Bleus : Damian Penaud (qui va d'ailleurs quitter le club la saison prochaine). Or, afin de permettre aux écuries de Top 14 de conserver leurs meilleurs éléments (mais aussi pour compenser l'absence récurrente des Tricolores en période de doublons), un crédit de 180 000 euros par international français est accordé aux équipes. Problème, l'ASM s'est engagée dans la durée avec ces joueurs, qui ne sont désormais plus en équipe de France...
Champions Cup. RUGBY. Clermont inquiète et ce triste record ne va pas rassurer les fans !
Autrement dit, Clermont ne profite plus de cet avantage, alors que les salaires n'ont pas bougé. De ce fait, Jean-Michel Guillon, président de l'ASM, a lui-même fait part de ce problème. Un excédent qui, s'il ne devrait pas coûter de points aux Jaunards au classement, va certainement devoir être réparé par une somme d'argent versée à la Ligue Nationale de Rugby...