Comme évoqué sur notre site ce vendredi, le marché des 10 continue de s'affoler. En l'occurrence, sur le dossier Racing 92, qui étudiait fortement les CV et les prétentions de Beauden Barrett et Matthieu Jalibert ces dernières semaines, il semblerait que l'équation ne comporte pas de solution. Le Néo-Zélandais, qui réclame 1 million d'euros par saison pour venir montrer son talent à Nanterre, est trop cher. Le président Jacky Lorenzetti a été sans équivoque sur le sujet. Il faut dire que le club francilien va se confronter, comme les autres, à la baisse de 1,3 millions d'euros du salary cap d'ici 2024...
TRANSFERT. Top 14. Matthieu Jalibert et Beauden Barrett trop gourmands pour le Racing 92 ?
Quant à l'option Jalibert, elle ferait face à un litige entre le contrat que souhaiterait son entourage au Racing, et ce que l'entité des Hauts-de-Seine est prête à lui proposer. De plus, quand bien même le Girondin ne serait pas contre l'idée de rejoindre son ami Cameron Woki au Plessis-Robinson, n'oublions pas qu'il restera 2 années de contrat au prodige de 23 ans avec l'UBB. Et que l'addition demandée par le club bordelais pour sa libération, si tant est qu'elle soit envisagée, devrait être très corsée. De fait, et si Finn Russell était l'ouvreur de calibre international que le Racing se cherche pour les saisons à venir ?
D'après les informations du Midi Olympique, il se dit que du côté des Ciels et Blancs, la possibilité de prolonger le fantasque écossais serait vivement étudiée, ces derniers jours. On le sait, l'ouvreur de 30 ans n'a jamais pleinement convaincu à la Paris La Défense Arena... ni déçu non plus, dans l'ensemble. Capable de gestes incroyables et de moments de génie, le natif du "Bofa" a également prouvé qu'il pouvait coûter des points aussi facilement qui permettait à son équipe d'en marquer, depuis son arrivée au Racing. Problème, depuis la saison dernière, l'ancien joueur de Glasgow a un bilan plus négatif que positif, ses coups d'éclat se faisant plus rares, et son jeu un peu plus propre, certes, sans s'approcher d'un profil à la Barrett non plus. Mais son talent reste unique et dans un bon jour, Russell peut terrasser la plus hermétique des défenses. Et ça, les Franciliens le savent mieux que quiconque...
Russell, ce dilemme
Alors, les dirigeants du 92 se disent-ils qu'ils parviendront à obtenir la quintessence de ce garçon, s'il était encadré par toute la rigueur britannique que représente Stuart Lancaster, le futur boss des Ciels et Blancs ? C'est toute la question. Reste qu'il faudrait également voir si Russell accepterait de s'engager dans ce nouveau projet, dont la liberté sur le terrain ne devrait clairement pas être le coeur de cible. Et si l'actuel entraîneur du Leinster voit en lui le futur chef d'orchestre de sa formation. "Au niveau du recrutement, on ne peut pas faire sans avoir l'avis de Stuart Lancaster," expliquait le président Racingman cette semaine. Passer de Sexton à Russell, c'est un peu comme passer du calme d'un mas provençal à la grouille d'un appartement sur les Champs...
Top 14. Porté par Le Garrec et Spring, le Racing 92 peut-il faire sans sa jeunesse électrique ?
