Délocalisée à Béziers, cette rencontre avait des airs de revanche après l’électrique MHR-USAP de l’an dernier. Mais ce samedi 14 septembre, le scénario a été bien différent, puisque Montpellier s’est largement imposé (7-26). Après cette rencontre, le manager de l’USAP n’a pas caché sa frustration.
En conférence de presse, Franck Azéma a rapidement mis les pieds dans le plat. “Ça fait mal parce que tu fais venir ton public ici et… J’ai honte ! Bravo à Montpellier. Ils nous ont défoncés constamment”, concède la tête pensante du groupe catalan, selon des propos rapportés par L’Indépendant. Si l’USAP a tenté de déployer son jeu sans grande réussite, elle aura laissé Montpellier s’essayer au sien, sans trouver d’antidote.
Pour preuve, les Cistes ont réussi pas moins de 10 passes après contact durant la rencontre, pour 4 en faveur de l’USAP. Ils ont également exploité les turnovers (8) pour profiter des occasions en leur faveur. Mais c’est surtout dans le jeu physique et en défense que les Héraultais se sont envoyés, avec presque 200 plaquages réalisés en 80 minutes.
En clair, c’est sur le terrain du physique et de la lucidité que l’USAP a perdu son match. “Chaque collision a été perdue, chaque mêlée a été perdue, sur toutes les phases statiques, on est dominés, on a perdu le territoire et la possession.[...] Aujourd’hui, la touche, la mêlée, la défense, les jeux au pied, jamais, on a été capables de renverser ou déborder Montpellier. Donc, on reste tout le temps en dedans”, souligne Franck Azéma qui souhaite prendre personnellement “la responsabilité” d’un tel résultat.
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Une délocalisation en faux-départ
Si les Catalans ont joué à Béziers ce week-end, c’est parce que la pelouse de le stade Aimé Giral est en travaux. En effet, le club sang et or souhaite installer une pelouse hybride, mi-naturelle mi-synthétique, pour optimiser ses performances et rendre son terrain plus résistant, aux aléas climatiques et autres.
Perpignan n’a pas profité de l’entrain d’une délocalisation, alors que l’écurie souhaitait initialement que cette dernière ait lieu en territoire catalan. Problème, le stade de Montjuïc, à Barcelone, où l’USAP organisait ses délocalisations fut un temps, est actuellement occupé par le FC Barcelone, dont l’iconique Camp Nou est en travaux. Après avoir sollicité plusieurs autres antres de l’autre côté des Pyrénées, le stade Raoul-Barrière a finalement été privilégié.
Pour la suite du Top 14, l’USAP devrait retrouver ses terres le 28 septembre, à l’occasion de la réception de l'ASM Clermont. Particulièrement solide à domicile la saison passée, retrouver Aimé Giral ne pourra être que bénéfique pour les Catalans. En attendant, il faudra se concentrer sur le déplacement périlleux à Castres, la semaine prochaine.
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