Personne n’est invincible, mais certaines formations sont plus solides que d’autres. Cette saison, c’est bien le Stade Toulousain qui impressionne par sa profondeur d’effectif et son jeu séduisant. À Bordeaux, ce vendredi 21 juin, les Rouge et Noir défient leurs plus grands rivaux de la dernière décennie : le Stade Rochelais.
Toulouse, le géant de "flair"
Pour cette première demi-finale du Top 14, les hommes d’Ugo Mola arrivent avec plusieurs semaines de repos et de préparation accumulées. En face, les Maritimes ont livré une prestation solide, mais intense face au RC Toulon, en barrage. Face à un défi complexe, les Rochelais chercheront à exploiter les failles des Haut-Garonnais. Mais en ont-ils seulement ?
Pour Xavier Garbajosa, ancien entraîneur adjoint de La Rochelle (2014-2019) et joueur du Stade Toulousain (1994-2007), les Rouge et Noir “ont l’air pleins de fraîcheur et en totale maîtrise de leur rugby.” Dans un entretien accordé au Midi Olympique, il évoque que l’inconnue qui peut les rendre friables est “eux-mêmes”.
La gestion du moment (va être importante). C’est une équipe habituée aux phases finale, elle en a une expérience folle, elle sait être efficace quand arrivent ces matchs décisifs. La Rochelle en sait quelque chose, puisqu’elle a toujours perdu contre les Toulousains dans les matchs couperets. Mais il reste un match à jouer, avec des émotions et un environnement à gérer. S’il y a un piège pour eux, il est peut-être là.”
En effet, dernièrement, La Rochelle a toujours été stoppée par Toulouse dans sa course au titre, quand elle a su se qualifier en phase finale. En comptant les matchs européens. L’historique entre les deux informations est de 5 victoires pour Toulouse contre 0 pour La Rochelle, en phase finale sur les 5 dernières années.
La Rochelle a-t-elle les armes ?
En comparaison, l’ancien entraîneur du LOU Rugby évoque un changement de registre palpable entre les matchs de phases finales et ceux de saison régulière. Selon lui, la finale de Champions Cup face au Leinster a montré qu’il y avait un “autre Toulouse”, mais qui savait aussi gagner. “« Jouer nous fera toujours grandir », « jeu de mains, jeu de Toulousains », tous ces trucs valent bien pour des matchs classiques. Mais une finale, c’est exceptionnel et ce club sait basculer, se montrer froid et pragmatique sur les matchs qui comptent vraiment”, explique-t-il.
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Dans cette même idée, renier son jeu pour tenter de ralentir celui des Toulousains est une mauvaise idée, selon Xavier Garbajosa. Toujours pour le Midi Olympique, il explique qu’il “ne faut pas se travestir et une équipe qui a le même profil que Toulouse devrait conserver son ADN.” En cause, la capacité de Toulouse à changer de registre peut rapidement se retourner contre ses adversaires s’ils ne misent pas sur leur qualité.
À titre d’exemple, la défaite du Stade Toulousain à Bordeaux en mars dernier face à l’UBB avait montré qu’il était possible de prendre Toulouse à son propre jeu quand l’environnement était favorable. Au Matmut Atlantique, les Rochelais trouveront-ils la clé du verrou toulousain ou les joueurs de la Ville Rose continueront-ils sur leur lancée ? Réponse ce vendredi soir !
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Et justement je pense que leur victoire de l’an dernier sur une action d’anthologie dans les dernières minutes n’est pas que présente dans la tête des Rochelais comme on pourrait le croire
Ils savent bien que La Rochelle les avaient largement dominé dans les fondamentaux et que comme aurait pu dire Galtoche les datas leurs étaient plus que largement favorables …
Donc à mon avis pas de risque qu’ils se voient trop beaux ou qu’ils aient déjà la tête à la finale en s’imaginant que c’est juste une formalité que cette demie
Ni que leur appétit soit rassasié par leur victoire en CC
Ni qu’ils soient sur les rotules tellement le staff a fait tourner l’effectif cette saison
Non leur pire adversaire ce n’est pas eux mais bien La Rochelle qui a de sacrés arguments aussi et qui retrouve une dynamique et un degré d’adaptation au vraiment bon moment