Le RCT va devoir composer sans l’un de ses guerriers. Selon les informations de Rugbyrama, Gabin Villière devrait déclarer forfait pour le barrage face à Castres, ce samedi 14 juin à Mayol.
Une plaie toujours ouverte depuis Toulouse
Sorti sur protocole commotion face à Bayonne, il ne serait pas encore apte à jouer. Un vrai coup dur pour Toulon, mais aussi pour l’ailier international, qui espérait tant tourner la page après le quart de finale de Champions Cup face à Toulouse en aidant son club à se hisser en demi-finale.
On se souvient tous de cette action cruelle en avril dernier : un ballon relâché dans les derniers instants face au Stade Toulousain, qui coûte au RCT une qualification en demies. Une erreur qui l’a profondément marqué.
"J’ai eu du mal à trouver le sommeil", confiait-il à La Dépêche, quelques jours après la défaite (21-18). Malgré le soutien de ses coéquipiers — Lewis Ludlam déclarant même : « Ce n’est pas la faute de Gabin » —, le trois-quarts avait cette rencontre en travers de la gorge.
Toulon sous pression ?
L’absence de Villière, symbole du fighting spirit varois, pourrait peser dans la balance face à une équipe castraise toujours redoutable dans ce genre de rendez-vous couperets. Et qui a tout à gagner. Mais le RCT dispose d'autres armes offensives pour décrocher son billet pour le dernier carré.
Ce barrage contre le Castres Olympique représentait une occasion en or pour Villière de rebondir sportivement et psychologiquement. Pierre Mignoni et son staff devront donc trouver une nouvelle option sur l’aile. Gaël Dréan et Setariki Tuicuvu pourraient être sollicités pour combler ce vide. Avec un Wainiqolo sur l'autre aile bien décidé à emmener Toulon le plus loin possible avant de partir.
Pour le RCT, il s’agira d’effacer les désillusions européennes et d’arracher une place en demi-finales. La pression est clairement sur les épaules de Serin et compagnie. Ce barrage, c'est un peu un quart de finale. Et c'est aussi à la maison. Nul doute qu'ils auront dans un coin de leur tête le revers face au Stade. Avec l'envie de ne pas revivre un nouveau cruel revers devant leur public.