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Un grand tournoi eurasien en prévision avec la Russie et l'Asie ?

La Russie se rapproche de l'Asie sur un projet d'Asian Rugby Champions Cup avec d'autres pays comme la Thaïlande, le Sri Lanka et le Japon.

Boukercha Oussama 03/12/2020 à 18h30
L'Asie continue son développement.
L'Asie continue son développement.

Le rugby asiatique ne cesse de se développer dans l'ombre des grands championnats mondiaux. Pour continuer dans cette optique, Asia Rugby et la Fédération russe de rugby ont conclu un accord historique comme le revèle Asie Rugby. Le 28 février dernier à Moscou, le président russe Igor Artemyev et le président asiatique Qais Al-Dhalaya ont signé pour la tenue de tournois communs et le "développement du sport dans les régions de la Fédération de Russie et des pays asiatiques". Le 30 novembre dernier, une réunion de travail a eu lieu dans le cadre de ce protocole signé.

La Russie, qui a été délaissée par l'Europe dans son développement, a décidé de s'orienter vers l'Est et donc l'Asie. Le pays est à 75 % sur le territoire asiatique et la majorité des clubs de rugby se trouvent dans cette partie. Pour permettre au rugby de s'émanciper en prévision des prochaines Coupes du monde 2027 et 2031 (pour lesquelles la Russie est candidate), les deux Fédérations prévoit de créer l'Asian Rugby Champions Cup, "qui deviendrait la toute première compétition eurasienne de rugby de clubs de l'histoire". Igor Atemyev s'est exprimé sur le site de la fédération : "Compte tenu de la géographie de notre pays, nous prévoyons de faire de la Sibérie, l'Extrême-Orient et Primorye des centres de développement du rugby. Cela n'est possible qu'avec une pratique constante avec les meilleurs clubs et équipes nationales des pays asiatiques. La proximité territoriale et la disponibilité des infrastructures sportives nécessaires rendent nos initiatives très prometteuses pour les pays asiatiques".

Asie Rugby estime que les clubs de Pro League (qui sera lancée en janvier 2022) pourraient y participer, tout comme les clubs hongkongais (South China Tigers) et sud-coréens (Hyundai Glovis). Le reste est encore "flou", car des clubs srilankais pourraient également être de l'aventure si une campagne de professionnalisation voyait le jour. Il reste enfin la Thaïlande, avec son championnat professionnel en projet. 

Kyb
Kyb
@Le Haut Landais , merci ! D’abord, mea culpa : j’ai compté comme une saucisse => on a 10 clubs en Elite (les 2 de Kransoïarsk + les 8 que je discriminais = 10). Mais bien que 3 en Sibérie... Et puis mes fautes de frappe (lag du site)… Bref, sur la question de l’article, on en a bien sûr parlé plusieurs fois avec les boss du RN : ils sont intéressés surtout pour de l’in-situ. Or pour l’instant, la saison est en pause à cause de la pandémie de « pneumonies » sur Krasnoïarsk et surtout parce que l’équation hiver= terrain bétonné par le froid fait force de calendrier. Dans la pratique, on verra dans quelques mois comment ça se passe. On a la reprise en Avril pour finir les 1/4 des playoff et des playdown de l’Elite russe : on verra mieux à ce moment-là pour ce qui est du jeu et pleine vie des clubs. Entre-temps, on était censé avoir le Challenge européen mais l’ERC a décidé d’évincer les équipes les plus éloignées et les moins bankables côté Europe occidentale (parce que si on disait les plus faibles, il n’y aurait pas le Zebre !). Donc out les Russes et Roumains… En contre-coup, la fédé russe parle de maintenir l’orga d’un tournoi international des clubs depuis l’année dernière : un genre de tournoi de 3e division européenne théoriquement organisé par l’ERC. Ca s’appelle la Ligue-Coupe continentale de Rugby (ou Coupe de la ligue continentale de rugby ?) et ça regroupe les 4 meilleures équipes de Russie, 3 de Roumanie/Moldavie et 1 d’Allemagne (le Frankfurt 1880) pour la compèt’ 2019. En gros, c’est la succession du Bouclier continental dont l’ERC a cherché à se décharger (et remporté 2 fois sur 6 par Enisseï dont la 1ère finale contre le Iar !). Donc il y a du rugby devant nous, même si en ce moment, c’est le grand creux et l'ERC (merci Vincent Gaillard ?) ne nous a pas aidé... Bref, aussi à suivre 😉
Kyb
Kyb
Bon eh beh les poulets, comme 'hab : quand il est question de rugby russe, les saucisses sont de sortie. @boukerchaoussama : Nico, Thibault, toi et les autres avez toujours mon invitation à échanger avant de publier sur le rugby russe (histoire d'arrondir et de gagner en qualité). 1 - Seules 3 équipes sur les 8 de la Liga sont situées en Sibérie. 2 - Soit 37,5%, encore un peu loin de la majorité annoncée. 3 - on ne joue rugby en Sibérie que dans les grandes villes industrielles : j'ai essayé d'introduire dans deux régions liées à Krasnoïarsk et ça met énormément de temps à prendre, aussi une question de mentalité dans un pays où le sport tourne sur 2 axes et un pignon : physique lutte/boxe/judo - hockey - foot/volley/basket collectif) 4 - Donc comment se justifie alors cette main tendue vers l'Asie depuis Moscou ? Ton analyse commence bien : 1 - la localisation les clubs forts (le Iar et Enisseï) se situent tous les deux à Krasnoïarsk et trustent les titres nationaux depuis 92 sauf quand Moscou pousse comme une verrue autour de 2010. 2 - la difficulté des clubs russes à exister sur la scène européenne, parce qu'au pays de la héroïcisation, tu ne peux pas te permettre d'être ou ridicule ou tartiné quand il s'agit de passer les frontières 3 - le contexte international d'une Russie en rupture avec l'Europe atlantiste et qui se cherche des appuis conciliants autres que la Chine 4 - avec pour conséquences une application vers le micro de la politique macro : en gros,le Kremlin décide l'orientation du pays vers l'Asie donc le ministère>la fédé> le rugby pro doit se tourner vers l'Asie. 5 - pour se trouver des soutiens qui aideront (aux votes et aux finances) le pays à "briller" sur la scène mondiale Rugby avec l'hypothétique orga d'une Coupe du monde (2027 difficile, réflexion sur 2031). Conséquences : gros doutes à Krasnoïark ("ma" ville) sur l'opportunité niveau sportif (sauf si les Japonais entrent dans la danse PL) + les clubs européens (surtout à Moscou et Kazan) qui comptent ouvertement sur leurs participations européennes pour dominer le rugby russe en recrutant géorgien/roumain/moldave (notamment). Réciproquement, les quelques étrangers à Krasnoïarsk pourraient bien fuir un petit peu plus pour intégrer l'Italie (par exemple). Bref, dossier à suivre ! Пока et bisous
lelinzhou
lelinzhou
Jeu du personnage mystérieux Tout fini, on ferme, les gagnant son t@Dormeur 15, @mche, @jlr974, @ Allélégros et @ Yonolan La réponse :Émile N'Tamack Tout jeune il avait une tête de gone, à mes yeux : il est né à Lyon et acommencé le rugby à Meyzieu près de Lyon. Il n'a pas épousé une fille de publicitaire : il a épousé Marie Séguéla qui n'est pas la fille de Jacques Séguéla. Le seuil de sa famille d'accueil : quand il est arrivé à Lavaur il a été accueilli chez les Perron. Une ventouse lui a permis de prendre une clef indispensable : au cours d'une participation à Fort Boyard. Aurait fait partie aux impôts des polyvalents : il a tenu les postes, d'ailier, de centre et d'arrière Chien léopard : Milou était surnommé la panthère (léopard) noire. Couleurs de la Société générale : noir et rouge comme celles du Stade où il a fait toute sa carrière. Merci de votre participation, bonne soirée.
Mr Bricolage
Mr Bricolage
A priori les clubs Sudaf sont chauds pour venir aussi
lelinzhou
lelinzhou
Jeu du personnage mystérieux Tout fini, on ferme les gagnant sont Dormeur 15, mche, jlr974 Allélégros et Yonolan
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