On entend régulièrement au bord des terrains que l'on regrette le débarquement du rugby sur les cours de justice. Les mauvais coups distribués autrefois sur un terrain restaient impunis au niveau civil comme pénal. On lavait le linge sale en famille comme pouvaient le dire certains anciens qui ont connu une époque où il fallait vite se relever quand on se retrouvait au sol. Mais il semble que la mentalité d'antan n'ait pas totalement disparu...
La Dépêche du Midi a assisté au procès de Jonathan Dubois, jeune joueur de Revel, accusé d'avoir balancé un coup de pied dans la tête d'un jeune joueur de St-Girons. Le pilier droit du Lauragais ne semblait pas perturbé par le fait de se retrouver au tribunal en ricanant : « Si j'avais pris de l'élan sa tête sautait dans les tribunes ! (…) Dans ce sport on ne porte pas plainte, sinon on change de sport ».
Le procureur avait du mal à comprendre l'état d'esprit du jeune citoyen : « Je n'admets pas qu'il s'érige en donneur de leçon sur ce sport, dit le procureur. Il le tire vers le bas. Il a d'ailleurs été déjà condamné pour violence. S'il croit que le rugby est le moyen légal d'exercer la violence qui est en lui, je vais demander à son encontre trois mois de prison avec sursis et la privation des matchs officiels de rugby pendant deux ans. Vous pourrez aller jouer sur des terrains de labour mais pas sur les stades ! »
Le rugbyman a été condamné à deux mois de prison avec sursis, et à l'interdiction de sport fédéral pendant deux ans. Il a également perdu 2 000 €.
La Dépêche du Midi a assisté au procès de Jonathan Dubois, jeune joueur de Revel, accusé d'avoir balancé un coup de pied dans la tête d'un jeune joueur de St-Girons. Le pilier droit du Lauragais ne semblait pas perturbé par le fait de se retrouver au tribunal en ricanant : « Si j'avais pris de l'élan sa tête sautait dans les tribunes ! (…) Dans ce sport on ne porte pas plainte, sinon on change de sport ».
Le procureur avait du mal à comprendre l'état d'esprit du jeune citoyen : « Je n'admets pas qu'il s'érige en donneur de leçon sur ce sport, dit le procureur. Il le tire vers le bas. Il a d'ailleurs été déjà condamné pour violence. S'il croit que le rugby est le moyen légal d'exercer la violence qui est en lui, je vais demander à son encontre trois mois de prison avec sursis et la privation des matchs officiels de rugby pendant deux ans. Vous pourrez aller jouer sur des terrains de labour mais pas sur les stades ! »
Le rugbyman a été condamné à deux mois de prison avec sursis, et à l'interdiction de sport fédéral pendant deux ans. Il a également perdu 2 000 €.