Après 13 semaines consécutives de compétition, les Bordelais sont donc partis du côté de Capbreton pour un petit stage la semaine dernière. Le but ? Recharger les batteries, resserrer le groupe et se projeter vers les phases finales du championnat.
Car l'UBB n'en a pas fini avec les intentions de titre en cette fin de saison, malgré sa victoire en Champions Cup. "C’est un premier objectif d’atteint, pas un aboutissement. Si on gagne un titre puisqu'on fait ‘pschitt’ ensuite, ça ne sert à rien", avait prévenu le président Laurent Marti après le match face à Northampton.
Une soif de victoire qui fait sens, tant par la qualité du groupe girondin que par l'immensité de ce qu'il pourrait réaliser en cas de titre en Top 14. Car si n'avez pas les yeux rivés que sur le "meilleur championnat du monde", vous avez probablement dû voir que Bordeaux a également remporté le titre chez les Féminines en Élite 1 récemment, tandis que les Espoirs du club ont battu le RCT en finale la semaine passée.
En cas de victoire cette année en Top 14, les coéquipiers de Matthieu Jalibert réaliseraient alors un quadruplé historique, puisqu'aucun club français n'a jamais réussi à le faire. Pas même le Stade Toulousain, qui, lors des années très prolifiques que furent 2021 et 2024, avait vu ses féminines s'incliner à chaque fois en demi-finale.
Les cadres de retour
Pour ce faire et faire passer cette saison de l'UBB dans l'irrationnel, les troupes de Yannick Bru pourront compter sur les retours des cadres Maxime Lucu et Romain Buros, blessés depuis la finale européenne.
Si l’inquiétude subsiste autour d’Adam Coleman, touché à l'épaule durant le stage, Bordeaux devrait donc aligner une équipe presque au complet en demi-finale face au RCT. Et ce même si Louis Bielle-Biarrey n'en sera pas.
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Mais le champion d'Europe a désormais de quoi remplacer n'importe qui...
