On savait que la guerre aurait lieu au Stade de France. Après deux grosses semaines intensives de préparation, les Bleus ont effectué une semaine moins remplie en marge de la rencontre face à l'Irlande. Le gros du travail de la préparation physique ayant déjà été effectué les semaines précédentes, et censé porter ses fruits pour le match de ce samedi, les Français devaient arriver très en forme pour prendre la mesure d'une très grande équipe d'Irlande.
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Mais gagner dans les règles néanmoins. La discipline des Bleus ayant été un gros point noir face à l'Italie lors de la première journée (14 pénalités concédées), l'adjoint de Fabien Galthié, Jérome Garcès, en charge de l'arbitrage, avait du boulot. "Son avis est crucial pour nous et pour la suite du Tournoi, déclare Cameron Woki dans le documentaire Destins Mêlés. Il nous a expliqué comment essayer de réguler nos fautes. On l'a mis en place à l'entrainement, et maintenant on va essayer de le mettre en place pour le match face à l'Irlande, pour ne pas leur donner trop de pénalités trop facilement ".
Le résultat ne s'est pas fait attendre. En plus d'avoir dominé physiquement son adversaire sur les points de rencontre, les coéquipiers de Grégory Alldritt, homme du match, n'ont concédé que sept pénalités. Un chiffre éloquent qui montre la maitrise des Français dans l'engagement physique et le combat face à l'adversaire. "Ces mecs devaient nous ruiner, éteindre le Stade de France. Mais ils ont éteint quoi ? C'est nous qui les avons éteint sur les contacts ". Du William Servat dans le texte pendant la mi-temps, qui résumait à merveille le match.
