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Un sentiment que semble partager le maire de Bayonne, Jean-René Etchegaray. Plutôt réservé sur la question jusqu’à présent, il a récemment posé trois conditions pour que la ville de Bayonne accepte ce projet lors d’une interview accordé à Sud-Ouest : le nouveau club doit être adossé à la seule association Aviron bayonnais rugby amateur, son siège doit être fixé à Bayonne et sa présidence doit être confiée à un Bayonnais. Autant dire que cela ne risque pas de plaire aux voisins biarrots. Etchegaray estime que, comme dans un couple, chaque partie doit faire des consensus et qu’il faut y associer tous les acteurs concernés. « Le rugby ne se résume pas à une force de frappe financière, il doit entraîner autour de lui une véritable adhésion populaire. » Ce qui, à l’heure actuelle, n’est pas encore le cas comme en témoigne ce récent rassemblement de supporters mécontents.
Crédit vidéo : Marie-Ange Bafcop
En parallèle, une agence de publicité bordelaise a décidé d’imaginer un nouveau logo pour cette union. En totale indépendance, Le Vestiaire lui a même trouvé un nom : l'Union Rugby Basque (URB), accompagné d’un slogan, Gora Euskadi (vive le Pays basque). « Le haut du U symbolise deux poteaux pour rappeler que le rugby est au centre des valeurs de cette nouvelle équipe », explique l’agence de pub. Plutôt convaincant non ?
Une agence de pub travaille sur la "fusion" du rugby basque https://t.co/ulMze8n62M pic.twitter.com/xxjnKcCOXy
— Sud Ouest (@sudouest) 17 Juin 2015