"Une finale, ça se gagne, ça ne se perd pas." C'est sur ces bases que la finale de Coupe du monde au Japon partait. Peu de jeu, beaucoup d'engagements, du jeu au pied mais peu d'envolées ou de prise d'initiatives. Pourtant, les Anglais, grand favori après leur succès face aux Blacks, n'arrivaient pas à mettre en place leur jeu de mouvement et de timing si cher à Eddie Jones. Les Boks montaient forts pour contrer les attaques anglaises.
Dès la 3e minute, les Anglais perdent leur pilier droit Kyle Sinckler qui était l'un des espoirs de cette finale. Derrière, c'est au tout des Boks de perdre De Jager et Mbonambi sur blessure et commotion. Les buteurs se répondent coup sur coup et les spectateurs s'endorment un petit peu. Il a fallu attendre la 60e pour voir un éclair de génie de Mapimpi suite à un magnifique mouvement des joueurs d'Erasmus. L'ailier springbok hérite d'un ballon dans ses 5m avant de tenter un par-dessus bien récupéré par son centre Am. Ce dernier redonne le ballon à son ailier pour le premier essai du match.
On voyait l'Angleterre prendre un coup derrière la tête et ne pas pouvoir revenir dans le match. Avec quelques séquences de jeu, ils font mentir les pronostiqueurs, mais ils ne marquent pas. Kolbe lui, marque. Après l'un des seuls ballons de la partie qui arrive sur son aile était un ballon de récupération. L'ailier du Stade Toulousain accélère et se retrouve face à Owen Farrell qu'il élimine avec une facilité énervante. L'Afrique du Sud est déjà championne du monde et Cheslin Kolbe montre encore son efficacité.