Fort de résultats probants avec l’US Oyonnax, depuis quelques années, Christophe Urios s’est taillé un nom dans le paysage rugbystique français. Connu pour son franc-parler et sa simplicité, il fait aujourd’hui les beaux jours du Castres Olympique. Un club qu’il a su changer dès son arrivée de par les valeurs qu’il insuffle et sa patte si particulière.
En gage de fidélité, il a d’ailleurs su débarquer à Pierre-Antoine avec dans ses valises, de nombreux joueurs qu’il a déjà entraîné, à l’image des Tichit, Jenneker ou autres Urdapilleta. À tel point qu’aujourd’hui, c’est tout un club qui est sous le charme des méthodes « de ce passionné qui vit pour le rugby ».
Lors de la victoire glanée samedi face à Clermont, plongez en immersion à travers ses coups de sang, de joie mais aussi de colère : « Quand Kockott aura buté tu lui dis que s’il n’écoute pas, s’il ne joue pas collectivement je le sors ! ». Mais comme d’habitude, après quelques frayeurs, un discours fédérateur à la pause et un coaching gagnant, le sorcier du Tarn finit toujours par redescendre en température. Et preuve que ses méthodes transcendent, dans un moment fort de complicité à la fin du match, son pilier et ex-Clermontois Daniel Kotze lui glisse en remerciement « j’avais tellement envie de le gagner ce match ». Comme un symbole.