Décidément, Jean Dauger est une sacrée forteresse. Si certains avaient encore des doutes, la fin de match entre l’Aviron Bayonnais et le Racing 92 (27-23), ce samedi, a dû les convaincre. Pour la 11e journée de Top 14, le duo Lopez - Baget a fait rugir le Pays Basque.
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En cause, à la 79e minute de jeu, l’ailier Rémy Baget est arrivé en Terre promise avec une bronca détonante. Bien lancé par une passe au pied de Camille Lopez, le trois-quart a ensuite éliminé son vis-à-vis avec un autre jeu au pied, pour lui-même cette fois-ci. Ensuite, l’ancien ouvreur clermontois n’a plus qu’à attendre que le chrono défile pour transformer sur le gong.
L'ESSAI DE LA GAGNE 🔥
L'@avironrugbypro arrache la victoire à la dernière minute face au Racing grâce à cet incroyable essai de Rémy Baget ! #ABR92 pic.twitter.com/bJFP2sULWj— CANAL+ Rugby (@CanalplusRugby) December 30, 2023
Auteur de l’essai de la gagne, Rémy Baget s’est ensuite exprimé au micro de Canal+. Après la fin du match, l’ailier ne se jette pas des fleurs pour autant : “On avait les crocs et l’écart entre les deux équipes était trop grand. On a tout tenté pour revenir. Mon essai, c’est bien, mais ça découle d’un réveil collectif.”
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Dominés au score en première période, les Bayonnais se sont réveillés à l’heure de jeu. Alors qu’ils étaient menés 6 à 20 chez eux à l’heure de jeu, les locaux sont allés en Terre promise à 3 reprises pour rester invaincu à Jean Dauger en Championnat, depuis leur retour en Top 14.
Ainsi, le numéro 8 sud-africain Uzair Cassiem a ouvert les hostilités à l’heure de jeu avec un essai à la 61e minute de jeu. Bien aidés par le carton jaune donné au pilier racingman Gogichashvili en fin de match, les hommes de Grégory Patat en ont profité pour doubler la mise, en force, par l’intermédiaire du talonneur Thomas Acquier.
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Après la rencontre, le manager bayonnais Grégory Patat s’est exprimé face à la presse. Selon des propos rapportés par L’Équipe, ses joueurs ont réalisé un match d’ampleur :
C'était un scénario dingue. C'est aussi une performance XXL, une des plus belles réalisées ici. À la mi-temps, on est mené 17-3 alors que le contenu est bon, qu'on produit beaucoup et qu'on a la possession (65 %). Je sentais pas mal d'agacement, mais je leur disais : ‘On va le faire !’”
En Championnat, l’Aviron Bayonnais n’a plus perdu dans son antre de Jean Dauger depuis presque 2 ans. Malgré une bévue face à la Section Paloise, lors d’une délocalisation à Saint-Sébastien l’an dernier, les coéquipiers de Camille Lopez se sont créés une carapace très solide dans leur stade. Néanmoins, une victoire à l’extérieur va rapidement devenir un impératif, si les Ciel et Blanc veulent rêver plus grand.
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Année surement dominée pour beaucoup par la frustration de cette coupe du monde à domicile qui se finit juste en sortie de poule pour nos Bleus
Dire que nos récents aïeuls avaient pour méthodes contraceptives la méthode Ogino-Knaus et le coitus interrompus…
Et bien j’ai le sentiment d’avoir gouté à un coitus interrompus rugbystique et Dieu que ça gâche la fête : pire qu’un furtif de porte cochère
Ce final brutal alors que la ferveur montait a même un petit côté incongru voire ridicule
Et même pas une analyse ou remise en question publique sincère pour tourner sérieusement la page, hormis les génuflexions réaffirmées à Sainte Data
Oui vraiment ça n’accouche de rien de bon
Mais ça ne doit pas nous faire oublier que cette année ne s’est pas résumée qu’à ça
Elle avait pourtant bien commencé cette année avec le jugement du couple Mohed Bernie
2 ans avec sursis pour Bernie : du lourd
Et qui n’échappe à la prison ferme selon ses juges de première instance que grâce à son casier judiciaire vierge
Puis ses tentatives dignes d’un dictateur africain pour s’accrocher à son poste de président avant de finir par démissionner pour des raisons personnelles (sérieux c’est ce qu’il affirmé à la commission parlementaire le mois dernier…)
Et ces deux complices de prétoire à nouveau réunis à la ville en cette fin d’année…
Que c’est triste le rugby quand ça ressemble à la politique et que dignité et éthique ne sont plus là y compris en simple façade : une époque décomplexée qu’on dit
Le double échec de Buisson aux élections : ça pique
Une nouvelle direction à la FFR ; même si rien n’est jamais parfait, on a le sentiment que les priorités et les réalités foncières vont être remises au centre du village même si l’état des lieux qui se dessine est lourd de nuages mais on sent cette nouvelle tête capable de relever ce défi
Un T6N masculin qui sacra Sexton pour la dernière fois : premier grain de sable dans les rouages de la machine à Galthié
Un T6N féminin où nos filles butèrent comme d’habitude sur les Anglaises mais avec une deuxième mi-temps de feu qui peut leur faire nourrir pas mal de regrets
Et ce rugby féminin qui continue à épaissir ses fondations dans nos clubs
Que je déteste Aragon quand il réclame un Guépéou
Mais que je l’applaudi quand il proclame que la Femme est l’avenir de l’homme
Et surement du rugby pour une grand part
On n’oubliera pas aussi La Rochelle et son doublé européen et l’essai de NTamack qui grossit l’armoire à trophée du Stade Toulousain
Ceux qui nous quitté Estève, Cambe, Lapasset et tant d’autres que j’oublie ; et ceux plus inconnus mais aussi plus près de nous rugbystiquement et plus intimement touchants
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Que ses connaissances, son intelligence, sa mesure et son respect de l’autre me manquent
Une vraie pensée pour lui et tout ce qu’il a apporté ici
Oui une année avec son lot habituel de bonheurs et de tristesses et de roue qui tourne
Chacun fera son bilan personnel avec son environnement rugbystique proche
Mais ce soir nous allons fêter son départ avec l’arrivée de 2024
Alors je vous souhaite à tous un superbe réveillon avec vos êtres chers et le plus beau des finals pour cette année 2023
Et d’attaque pour 2024 et ses nouvelles aventures…
Mais ça c’est une autre histoire qui commence… dès demain