Ce mardi, World Rugby a dévoilé les chiffres concernant la lutte anti-dopage en 2017. Ce qu'il en ressort, et alors que l'ovalie n'est pas exempt des problèmes liés au dopage, c'est que les cas avérés de dopage l'an passé ont été très rares. Ce qui ne veut pas dire que le dopage n'est pas une réalité dans ce sport. L'instance a mené 2 433 contrôles sanguins et urinaires l'an passé, et ce aussi bien à XV qu'à 7, chez les hommes et les femmes. À ce titre, 131 tests ont été menés dans le cadre de la Coupe du Monde de Rugby Féminin 2017.
Près de la moitié de ces tests (48 %) "ont nécessité des analyses complémentaires pour déceler des agents stimulants de l'érythropoïèse (ESA), l'hormone de croissance (GH) ou l'hormone de libération de l'hormone de croissance (GHRF)." Au final, deux cas de violation des règles anti-dopage sont toujours à l'étude et un seul a été reconnu. Près des 3/4 des contrôles (72 %) ont été effectuées en dehors des compétition lors de ce qui a été identifié comme des périodes à risques, à savoir la fin de saison, au moment des blessures ou des phases de récupération.
World Rugby announces 2017 anti-doping programme resultshttps://t.co/pVgH922RWr pic.twitter.com/BV1yMVVq7G
— World Rugby (@WorldRugby) 10 avril 2018
Il faut cependant ajouter à ces chiffres ceux des agences anti-dopage nationales et régionales. World Rugby de préciser que les résultats complets du programme 2017 seront dévoilés plus tard dans l'année par l'Agence mondiale anti-dopage. On saura alors si le combat contre le dopage dans le rugby est efficace où s'il reste encore du chemin à parcourir afin de rendre ce sport équitable pour tous.
VIDEO. France Inter a mené l'enquête sur les pratiques liées au dopage dans le rugby